Expo LAPS – Focus sur une œuvre #7 – Série "Diplopie" (2015), de Jules HIDROT

Описание к видео Expo LAPS – Focus sur une œuvre #7 – Série "Diplopie" (2015), de Jules HIDROT

Paris 13. 2015 ; Londres. 2015
Série Diplopie.
Tirage limité à 5 exemplaires, numérotés et signés
Encadrement et contrecollage sur aluminium
Diptyque 50 x 70 cm et 100 x 70cm
Prêt de l’artiste.

La diplopie se caractérise par le fait de voir double, deux images au lieu d’une. Dans cette série, Jules Hidrot transforme une prise de vue initiale en “motif” qu’il multiplie et agence par pivotement ou translation jusqu’à composer une vision augmentée et rendre une perception simultanée en deux images d’un même objet. Chaque pièce est un diptyque dont les deux volets s’appuient sur la même image et en offrent une mise en abîme. Le plus petit format, isolé à gauche, conserve la prise de vue initiale quand le second, plus grand, perturbe la première en la démultipliant et la réorganisant par rotation et symétrie.

Par un processus de répétition, le fragment urbain est extrait de son environnement et se transforme en « motif visuel». Les éléments du vocabulaire architectural et urbain perdent leur singularité et repris quatre fois à l’identique, ils introduisent une rythmique de l’ornement, soucieuse d’organiser un paysage visuel et d’élaborer ainsi un nouveau point de vue purement graphique, une “photographie-tableau” échappant à tout désir de mimétisme. La partie se noie et se réinvente dans le tout. Le motif parait pouvoir tapisser l’infini, annihilant les limites du champ visuel.

Propre à tromper l’oeil, ces combinaisons créent une confusion optique séduisante, hypnotique. D’un détail bien réel, Jules Hidrot explore les possibilités d’abstraction de la photographie et son potentiel à les relire dans des paysages à la perspective imaginaire.
Privilégiant des lieux urbains, cette esthétique de la répétition en rend l’absence de l’homme d’autant plus criante.

« La ville est redondante : elle se répète de manière à ce que quelque chose se grave dans l’esprit. » I. Calvino, Les Villes Invisibles, 1972.


Visible dans le cadre de
"Laps", une exposition collective sur l'interstice de temps, l'entre-deux, le glissement.
28 octobre 2020 - 22 mai 2021
Galeries Forum Meyrin
Place des Cinq-Continents 5, 1217 Meyrin, Suisse
www.meyrinculture.ch
www.facebook.com/MeyrinCulture

Production : Service de la culture, ville de Meyrin (CH)
Réalisation : Bryan Lehmann www.bryanlehmann.com
Musique : Thylacine (www.thylacinemusic.com), Satie I - Timeless 2020, Sony music / intuitive records

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