Entebbe 4/7/1976 Opération Thunderbolt

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Opération Thunderbolt
La plus audacieuse opération de sauvetage d’otages de l’histoire militaire moderne. Traduction et mise en forme : Claude Tencer

Le 27 juin 1976, le vol AF 139 d’Air France quitte l’aéroport Ben-Gourion à destination de Paris, à son bord 256 passagers. A son escale d’Athènes 58 autres passagers rejoignent le vol. Parmi eux un couple d’allemands, des anciens de la bande à Bader et deux palestiniens membres du Front Populaire pour la libération de la Palestine de Georges Habbash.
L’avion est détourné vers Bengazi en Libye puis sur Entebbe – Ouganda où d’autres membres du FPLP les accueillent.
Les preneurs d’otages exigent la libération de 53 prisonniers palestiniens emprisonnés dans divers pays.
Idi Amin Dada, le Président d’Ouganda, collabore t il avec les terroristes ou simplement leur offre t il son accueil ?
L’Etat major de l’armée israélienne est perplexe. Selon le service de renseignements, Idi Amin dada collabore étroitement avec les preneurs d’otages. Il ne s’agit plus de répondre à une organisation terroriste, mais, à un Etat souverain qui sponsorise activement le terrorisme.
Consécutivement à des pressions diplomatiques, le gouvernement israélien affronte des menaces de mort qui pèsent sur la vie des otages qui se trouvent à plus de 4000 kms du pays.
La France n’a su répondre favorablement à la demande israélienne d’assumer ses responsabilités pour libérer tous les otages sans distinction de leurs nationalités. Il est vraisemblable que les négociations entre le Quai d’Orsay et les « autorités » à Entebbe ont permis le mercredi 30 juin la libération de 47 orages français. Le jeudi, avant la fin de l’ultimatum, la joie et la jubilation marquent l’annonce venant de Jérusalem, annonçant qu’Israël cède aux exigences des preneurs d’otages. 104 passagers de plus sont libérés.
Le jeudi 1 juillet, juste avant l’expiration du premier ultimatum, la presse du monde annonce que pour la première fois de son histoire, Israël semble céder devant une menace terroriste. Les terroristes satisfaits de leur victoire, fixent un nouvel ultimatum pour le dimanche 4 juillet. Ils acceptent de libérer alors 104 autres passagers. Les otages israéliens, juifs et 16 non Juifs, restent à Entebbe.
Conjointement à l’action politique, un plan militaire de libération des otages est élaboré par l’Etat major de l’armée.
Le samedi 3 juillet, environ 200 soldats accompagnés d’avions grands porteurs C130, un Boeing 707 assurant les communications et de systèmes de brouillage radars, un hôpital volant etc. participent à une des opérations la plus audacieuse de l’histoire ; la libération des otages majoritairement juifs et israéliens à Entebbe. Parmi les soldats, le commando de Sayeret Matkal avec Yoni Netanyahou au commandement.
L’opération dure 59 minutes, on déplore toutefois 2 morts civils, la mort d’un soldat, Yoni Netanyahou, Dora Bloc évacuée à l’hôpital, disparue les premiers jours du siège à Entebbe et 7 blessés et un jeune français.
Nul ne sait encore aujourd’hui si le gouvernement israélien avait l’intention réellement de négocier avec les terroristes ou céder à leurs menaces ou alors, c’était une manœuvre pour gagner du temps afin de permettre à l’armée de mettre en œuvre son plan militaire de libération.

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