LA CAPACITÉ & LA PUISSANCE MÉTABOLIQUE
Pour faire simple, quelles différences peut-il y avoir entre un camion, une voiture de sport, un avion….
Hé bien dans notre analyse, tout simplement deux grands points : la taille du réservoir d’essence et la vitesse à laquelle ce réservoir va être vidé.
Il en va de même pour notre organisme ou plus précisément nos trois métabolismes.
Nous possédons trois systèmes permettant d’approvisionner nos muscles via sa transformation en ATP.
Ces différents systèmes vont interagir en fonction des besoins de l’organisme à un moment T et d’un type d’effort, ou plus précisément en fonction d’une intensité et d’une durée d’effort.
Ces paramètres sont caractérisés par la puissance et la capacité d’un métabolisme.
Commençons par la puissance.
Elle peut se définir comme la quantité maximale d’énergie utilisable par unité de temps.
Elle s’exprime en Kcal/seconde, en km/h ou en m/s.
De façon très simplifié, cela revient à dire que la puissance correspond à un débit.
En quelque sorte à un tuyau.
Plus celui-ci est de diamètre important, plus le débit sera considérable et dont la puissance sera conséquente.
Chaque métabolisme possède une puissance.
Passons maintenant à la capacité.
Elle peut se définir comme la quantité totale d’énergie disponible dans le réservoir.
En gros, elle correspond à un volume.
Plus votre réservoir est gros, plus vous serez en mesure d’en mettre.
Chaque métabolisme possède une capacité.
Le plus important étant d’optimiser la capacité et la puissance, c’est à gérer la vitesse à laquelle le ou les réservoirs vont être vidés.
Analysons ensemble ce schéma.
Chaque métabolisme est caractérisé par un réservoir et un tuyau.
Nous observons à gauche, le métabolisme aérobie, de couleur rouge.
Le réservoir est grand et plein de substrat énergétique, avec principalement des lipides et des glucides, tandis que le tuyau est de petit diamètre.
Au centre, nous retrouvons le métabolisme anaérobie lactique, de couleur verte.
Le réservoir est de taille réduit et rempli de glycogène, tandis que le tuyau est de diamètre moyen.
Sur la droite, le métabolisme anaérobie alactique, de couleur bleu.
Le réservoir est de petite taille, rempli de créatine phosphate, tandis que le tuyau est de grande taille.
Ce schéma représente de façon synthétique et simplifié les puissances et les capacités de chaque métabolisme.
Si nous ouvrons en même temps au maximum les tuyaux, regardez ce qui va se passer.
Celui de gauche va se vider en quelques secondes.
Beaucoup d’énergie libérée en un temps très court, parfait pour les efforts explosifs tels que les sprints par exemple.
Celui du centre va se vider moins rapidement, entre approximativement 20 et 40 secondes.
Beaucoup d’énergie disponible sur un temps court, parfait pour les efforts de résistance de type 400 mètres.
Celui de droite, va se vider plus lentement, entre 3 et 7 minutes.
Beaucoup d’énergie disponible sur un temps plus conséquent, idéal pour les efforts d’endurance.
Maintenant que vous avez saisi le principe de la capacité et de la puissance, vous avez toujours la possibilité de ne pas ouvrir au maximum les tuyaux ou bien encore d’alterner les types d’efforts.
Cela veut dire que si par exemple, vous ouvrez le tuyau du métabolisme aérobie à seulement 70 %, vous serez peut être en mesure de courir un marathon.
Bon n’allons pas trop vite, il y a d’autres critères à prendre en compte telles que la VMA et l’endurance aérobie.
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