Chanson écrite fin 2018
Paroles:
Je n’y crois pas, je ne crois plus,
Je ne sais pas, je n’en peux plus
(fouh fouh) mon coeur s’emballe,
Le temps s’étire, je suis si mal
La violence du choc m’arrache hors de mon corps
Je constate le noircissement/assombrissement de mon sort
J'assiste impuissant à l’essor de ce sentiment noir
J’étais rêveur et voilà que je m’arrête de croire
Sidéré, mes pensées s’entrechoquent sans que je ne les saisisse
Quand la lucidité reprends ses droits un tableau noir s’esquisse
Il est 3 heures du mat, j’timagine faire la fête
Moi j’suis seul dans ma rancœur, mes insomnies m’émiettent
J’ai la rage putain, tous ces lieux cools et tous ces gens
Toutes ces choses que j’peux plus voir sans me sentir agonisant
J’suis dépossédé, amputé à la hache d’une partie de mon être
C’qui reste est dur, froid, creux, bordel j’veux disparaître
Le torrent de mes sentiments se retrouve sans confluent
J’ai besoin d’hurler ma rage pour pas m’noyer dans mes tourments
Expulser ces pulsions brutes pour expier ma peine
Éclaircir ce sang noir qui coule dans mes veines
Mes aspirations en exil, je suis condamné à l’errance
Je m’écoeure de plus en plus à me sentir devenir rance
Là des images d’amour volé me transpercent la tête
Qui sème l’amour récolte la tempête
Je me sens croire que nos chemins divergents voudront se retrouver
Qu’avec le temps les graines de la discorde se seront décomposées
Qu’une fois la méprise dissipée, on saura de nouveau s’aimer
Mais quelle souffrance de mesurer l’égarement de ces rêves éthérés
Ma vision, mes horizons se sont ternis, décolorés
Les sentiments engourdis, je me force à exister
Ma seule envie, c'est de me blottir contre ma peine
Rien n’est aussi doux que ces courbes suaves qui ne sont plus miennes
Je pousse des cris d'horreur sous un ciel infiniment gris
Comme le poète au cachot maladif, je suis… Seul
J'peux pas m'empêcher de vivre l'instant pour ce qu'il n'est pas
D’inviter mon passé, vouloir l’associer à mes joies
Mais le temps passant les amertumes s'adoucissent
Mes excursions hors de la brume peu à peu s'agrandissent
My Cherie Amour, cette idée qui me faisait avancer
Oublier ce triste monde qui m’enferme, je pensais :
“Prisonnier de ce corps ma chère, je veux t’aimer”
Je manquais d’affirmation, fuyais dans la relation
Mais le temps passe et tu te lasses
J’en laisse mon coeur émietté
Fatale évolution qu’il faut accepter
Traverser la vie est terrible quand on naît homme sensible
Je reste vivant en souffrance, des équilibres il y en a d’autres
La musique, la danse, me font garder la tête haute
Malgré ce flou qui m’enserre je garde mon sang-froid,
Je sais que le temps l’emportera
Allez j’arrête mes conneries
My cherie je te quitte
Je ne chérirai plus ne te chercherai plus pour combler ce vide en moi
Tant pis si ça fais mal
Je veux vivre libre
C’est comme une lame
Qui perce mon cœur
Ne coule pas de sang
Mais délivre mon âme
C’est comme une lame
Qui perce mon cœur
Ne coule pas de sang
Mais délivre mon âme
My Cherie Amour,
Cette idée tellement belle derrière laquelle on court,
Une chimère idyllique que l’on croit voir, toucher,
Mais qui, évanescente, peut bientôt s’effacer
Qui en s’éteignant comme une étoile implose
Laisse une empreinte rétinienne d'un dernier coup d'éclat virtuose
Et malgré la peur la douleur la colère nous attire
Encore et toujours à la reconquérir
Информация по комментариям в разработке