DESSIN ANIME ORIGINAL sur le sonnet d'Arthur Rimbaud "Ma bohème"
Création vidéo d'animation personnelle
réalisée à l'aide des logiciels "Grand Public" Photoshop Elements, Corel Painter Essential, Windows et CorelVideoPro.
Musique:
Tristan Blaskowitz. Piano Theme. Powered by Jamendo
Wladimir Sterzer. Vampires Dance. Powered by Jamendo
Texte Words Palabras translation traduccion :
MA BOHÊME (Fantaisie.)
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
— Petit Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse ;
— Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou.
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur !
Octobre 1870.
My Bohemia: A Fantasy
I ran off, fists in my ragged seams:
Even my overcoat was becoming Ideal:
I went under the sky, Muse! I was yours:
Oh là là! What miraculous loves I dreamed!
My only pair of pants was a big hole.
-Tom Thumb the dreamer, sowing the roads there
With rhymes. My inn the Sign of the Great Bear.
-- My stars in the sky rustling to and fro.
I heard them, squatting by the wayside,
In September twilights, there I felt the dew
Drip on my forehead, like a fierce coarse wine.
Where, rhyming into the fantastic dark,
I plucked, like lyre strings, the elastics
Of my tattered shoes, a foot pressed to my heart. (1870)
MI BOHEMIA
(Fantasía)
Me iba, con los puños en mis bolsillos rotos...
mi chaleco también se volvía ideal,
andando, al cielo raso, ¡Musa, te era tan fiel!;
¡cuántos grandes amores, ay ay ay, me he soñado!
Mi único pantalón era un enorme siete.
--Pulgarcito que sueña, desgranaba a mi paso
rimas. Y mi posada era la Osa Mayor.
--Mis estrellas temblaban con un dulce frufrú.
Y yo las escuchaba, al borde del camino
cuando caen las tardes de septiembre, sintiendo
el rocío en mi frente, como un vino de vida.
Y rimando, perdido, por las sombras fantásticas,
tensaba los cordones, como si fueran liras,
de mis zapatos rotos, junto a mi corazón.
Poesías, 1869-71. Traducción de Javier del Prado.
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