Malinka chante Gorizia - avril 2014 - Notre Dame des Vignes

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Ce chant Italien est un manifeste contre la guerre :
"O Gorizia, tu es maudite"
Ce chant raconte la bataille sanglante et inutile de Gorizia, à la frontière italo-slovène, en août 1916.

Paroles et traduction
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorizia

Texte original

La mattina del cinque di agosto,
Si muovevano le truppe italiane
Per Gorizia, le terre lontane.
E dolente ognun si partì.

Sotto l'acqua che cadeva al rovescio,
Grandinavano le palle nemiche;
Su quei monti, colline e gran valli,
Si moriva dicendo così :

O Gorizia, tu sei maledetta,
Per ogni cuore che sente coscenza;
Dolorosa ci fu la partenza
E il ritorno per molti non fu.

O vigliacchi che voi ve ne state,
Con le mogli sui letti di lana,
Schernitori di noi carne_umana,
Questa guerra ci_insegna_a punir.

Voi chiamate il campo d'onore,
Questa terra di là dei confini
Qui si muore gridando "Assassini !"
Maledetti sarete un dì.

Cara moglie, che tu non mi senti
Raccomando ai compagni vicini
Di tenermi da conto i bambini,
Che io muoio col suo nome nel cuor.

Traditori signori ufficiali
Questa guerra l’avete voluta
Scannatori di carne venduta
E rovina della goventu.

O Gorizia, tu sei maledetta,
Per ogni cuore che sente coscenza;
Dolorosa ci fu la partenza
E il ritorno per tutti non fu.


Traduction française

Au matin du 5 août,
Les troupes italiennes étaient en marche.
Vers Gorizia, les terres lointaines.
Et chacun partit plein de regrets.

Sous la pluie qui tombait à verse,
Grêlaient les balles ennemies ;
Sur ces monts, collines et grandes vallées,
On mourait en disant ceci :

Ô Gorizia tu es maudite,
Pour tout cœur sensible à la conscience ;
Le départ fut douloureux
Et pour beaucoup il n'y eut pas de retour.

Ô lâches qui vous prélassez,
Avec vos femmes sur des lits de laine,
Qui vous moquez de notre viande humaine,
Cette guerre nous apprend à punir.

Vous appelez « champ d'honneur »,
Cette terre par delà les frontières.
Ici on meurt en criant « assassins ! »
Un jour vous serez maudits.

Chère épouse, toi qui ne m'entends pas
Je m'en remets aux compagnons près de moi
Pour prendre soin de nos enfants,
Et dire que je meurs ton nom dans mon cœur.

Messieurs les traîtres officiers
Cette guerre vous l’avez voulue
Équarrisseurs de notre chair vendue
Et ruine de la jeunesse.

Ô Gorizia tu es maudite,
Pour chaque cœur qui entend sa conscience ;
Le départ nous fut douloureux
Et pour tous il n'y eut pas de retour.

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