JABAMA sur LTM DU 13 Décembre 2015 Emile Kangue - Part II

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50 ans d’Emile KANGUE : Nos héros sont ils des zéros ?
De son ATLANTA où il vit depuis bientôt 15 ans, Emile KANGUE a rêvé grand pour ses 50 ans de carrière aux cotés de ses paires, amis, fans et mélomanes de tous bords, finalement le chemin qui a mené le rêve à la réalité fut un parcours de combattant. Encore convalescent, sauvé in extremis à la suite d’un empoisonnement, son physique encore frêle et débarrassé de toute sa masse de chair nous présente un Emile KANGUE affaibli et bien fatigué, mais déterminé.
Pourtant, malgré son état fragile, Emile KANGUE en six (06) mois a multiplié des séjours au pays pour des séances de travail, des tractations de tout genre pour que ses 50 ans de carrière soient à la hauteur de sont talent, son image et du chemin parcouru. Hélas que l’on propose Dieu dispose.
D’abord programmés le 12 et le 19 Décembre 2015 à Douala et Yaoundé, puis reportés le 19 mars au Palais des sports de Yaoundé, le 25 Mars à Douala Bercy et le 26 Mars 2016 au Parcours Vita, c’est finalement ce samedi 30 mars que Douala Bercy a hébergé la messe musicale, sous une forme revue et corrigée (une soirée de gala de 500 places), qui a vu à peine 300 mélomanes ont répondu présent
A la genèse, Emile Kangue a rêvé grand, fêter ses 50 ans de carrière autour d’un beau monde qui lui avait donné tous, des accords de principe : Charlotte DIPANDA, Belka TOBIS, Annie Anzouer, Nicole Mara, Misse NGOH, toute sa famille Black Styl (Nkotti francois, Toto Guillaume, Mony Muller), son comité a même pensé injecter du courant neuf avec Coco Argenté et Dynastie le Tigre, le tout parrainé par Manu DIBANGO. A défaut de ce qu’il voulait, Emile Kangue se contentera de ce qu’il a eu. Lâché au dernier tournant décisif par les annonceurs qui lui ont tous miraculeusement et subitement tournés le dos, alors qu’il semblait suffisamment bien avancé dans les négociations, Emile Kangue et son comité d’organisation sur fonds propres, soutenus par quelques mécènes et partenaires médias ont tout au moins marqué d’une pierre blanche son parcours artistique par une soirée de gala, pour dire vrai pas très courue pour des raisons évidentes mais tout de même historique dans la vie de l’artiste.
Au regard de l’essoufflement dont fut victime Emile Kangué dans la production de ses 50 ans, une seule question nous vient à l’esprit. Qu’est ce qui coince culturellement au Cameroun ? Ce fiasco de plus nous sert de prétexte.
A quelques exceptions prêtes, les rendez – vous et les plateaux se suivent et se ressemblent désormais. Quand ils ne souffrent pas dans leur chair avant de sortir des terres, ils sont pas mal organisés ou tout simplement boudés par le public. Les 50 ans d’Emile Kangué, n’ont pas dérogé à la règle, à peine 300 personnes ont entouré Emile KANGUE aux cotés de quelques uns de ses paires et amis : NKOTTI Francois, Missé NGOH, Sam Fan Thomas, Nicole Mara, Mony Muller et Ebeny Donald Wesley… La fête fut tout de belle mais avec un gout d’inachevé et une forte odeur d’amateurisme.
Annoncé pour 20 heures, c’est finalement autour de minuit que les rideaux des 50 ans de Emile KANGUE s’ouvrent pour se refermer au petit matin vers 04 heures.
Nos rendez – culturels : pourquoi tant de fiascos
Le faussé entre l’enfantement et la matérialisation d’un projet est assez grand. Pire encore quand celui-ci relève du domaine culturel en général et musical en particulier
La procédure, la méthode et autres stratégies pour peaufiner des tels rendez-vous, les rendre vendables et visibles par tous et pour tous, même quand elles ont respecté les règles et les canons dans notre pays ont encore du chemin à faire, voici quelques raisons que nous avons recensées :
- L’absence totale d’une politique culturelle
- L’environnement culturel hostile aux projets artistiques
- L’absence accrue des annonceurs
- La prolifération et l’amateurisme des pseudos promoteurs et organisateurs des spectacles
- La mauvaise offre culturelle avec des plateaux moins attrayants ou tout simplement non vendables.
- Les campagnes de communications mal pensées ou pas du tout existantes.
- L’absence du mythe artistique chez la quasi-totalité des artistes camerounais
- La prolifération des rythmes étrangers
- Les artistes eux-mêmes qui ne considèrent pas leur job comme un métier à part entière
- Le mépris notoire des artistes envers leur public
- Notre hésitation à consommer notre culture

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