Congo-Zaire: L'épouse de Mobutu, Mama SéSé est décédée suite aux coups portés sur elle par Mobutu

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C’était le samedi 22 octobre 1977, la nouvelle tomba comme un couperet : « Mama Sese est décédée en Suisse des suites d’une insuffisance cardiaque ». La stupéfaction fut alors générale dans tout le pays. Le temps sembla comme s’arrêté. Un deuil national d’un mois est alors décrété pour honorer sa mémoire. Dans la foulée du triste événement, la presse dévoile l’authentique patronyme de l’illustre disparue que bien des Zaïrois découvrent pour la première fois. La défunte avait un nom imprononçable : Gbetigbia Gogbe Yetene. Bien avant qu’elle rende l’âme, les enseignants du primaire et du secondaire étaient déjà en grève. Ils ne suspendirent pas leur mouvement qui au contraire se radicalisa malgré la mort qui frappa la famille présidentielle. D’aucun disent que le président a depuis gardé une dent contre eux car ils n’ont pas eu pitié de lui ni compati à son malheur alors qu’il pleurait son épouse. Cette colère si prolongée des professeurs et des instituteurs coûta son poste au commissaire d’Etat de tutelle. Le citoyen Kasusula fut remercié puisqu’il n’avait pas pu calmer l’ardeur des enseignants grévistes. C’était un affront pour le Guide en deuil.
Plusieurs complaintes funéraires en hommage à la défunte sont composées sur le champs et alternent avec les cantiques catholiques, protestants et kimbanguistes tant à la radio qu’à la télévision. Tous les grands noms de la musique congolaise de l’époque y ont marqué leur empreinte, patriotisme oblige. Luambo qui dira « ô liwa boni yo kanda boye na mama na bana, ô liwa,mopiku monene olongoli » ; Nyboma : « mama tolela ndenge nini ? » ; Sakoul dans un style langoureux chantera : « mama Sese otiki Mobutu Kongolo » ; Pépé Kalle : « Okeyi mama Sese ». Tabu Ley, lui aussi, n’avait pas manqué d’honorer celle qui au pire de l’incompréhension avec le pouvoir ne cessait de le défendre auprès de son mari de président.
Dans cette période où la famille présidentielle fut en deuil, comme dans ses habitudes, la Radiotrottoir ne s’était pas tue. Au contraire, elle jeta un véritable pavé dans la mare en contredisant la version officielle. Selon la rumeur publique, tout débuta lorsque Marie-Antoinette, emportée par la jalousie aurait vertement tancé Joseph-Désiré à propos de sa rivale Bobi Ladawa. Ne pouvant maîtriser sa colère légendaire, le général l’aurait violemment battue alors qu’elle attendait famille.

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