Lettre en enfer ! (48)

Описание к видео Lettre en enfer ! (48)

   • Rêve. (48)  
Un soir après une journée bien chargée, Émilie se coucha et s’endormit profondément. Au milieu de la nuit, elle fit un rêve étrange. Un être effrayant touchait son épaule, la réveillait et lui tendait une lettre ! Le visage grave, il lui dit : « Une de vos amies vous a écrit cette lettre de l’enfer"
Émilie tremblait de la tête aux pieds. Elle prit la lettre et commença à la lire : Mon amie, Je me tiens debout dans cet endroit terrible, et je suis en jugement. Je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est de ta faute ! Tu connaissais Jésus personnellement. Mais tu n’as jamais osé m’en parler dans la vérité. On aurait dit que tu avais peur ou honte. Tu n’as jamais osé me dire toute la vérité. Si tu avais surmonté tes craintes : la crainte d’être jugée, la crainte de perdre mon amitié, je n’aurais certainement pas fini ici ! Quand j’étais sur terre et que nous étions amies, tu ne m’as jamais parlé de la seconde mort. Sans doute avais-tu peur de moi, de ma réaction ! Mais je peux te dire que j’aurais préféré que tu m’en parles, même si, sur le coup j’aurais mal réagi. Mais au moins, cela m’aurait fait réfléchir. Aujourd’hui, je suis condamnée, parce que tu as raté, tu ne m’as rien dit. Tu m’as parlé de beaucoup de choses qui aujourd'hui me semblent inutiles. Je te faisais confiance, mais tu m’as caché l’essentiel. Et maintenant, c'est trop tard. Tu aurais dû me crier le message de l’Évangile, jour et nuit, quitte à me lasser ! Mais tu n’aurais pas dû te taire. Aujourd’hui, je n’en serais sans doute pas là ! On passait des jours et des nuits à parler des soi-disant grandes questions de l’humanité, de philosophie, et maintenant, je réalise la vanité de ces discussions. Rien n’est important si ce n’est le salut que Jésus propose. Tu étais si discrète sur ta foi. Et pourtant, j’étais curieuse. Mais toi, tu ne voyais rien. Tu ne comprenais donc pas que lorsque je te provoquais, je voulais que tu m’en dises plus ? Non ! Tu n’as rien vu ! Tu étais aveuglée par la crainte de me déplaire. Tu avais la lumière, et pourtant tu m’as laissée dans les ténèbres. Quelle amie étais-tu ? Tu m'as laissée vivre, aimer et mourir. Tu t’es contentée de me donner des conseils bien humains. Tu m’as empêchée de voir la lumière. Toute ma vie, je t’ai fait confiance. J’ai partagé avec toi mes moments de joie et de tristesse, de bonheur et de lutte. Je t’ai fait confiance, je t’ai écoutée. C’est vrai que les rares moments où tu m'as parlé de Jésus, je me suis fâchée. Mais tu n’aurais pas dû t’arrêter. Une véritable amie aurait insisté, sachant ce qui m’attendait. Je t’ai fait confiance et maintenant là où je suis, je réalise que tu m’as trahie. Au fond, je ne crois pas que tu aies été mon amie. Émilie se réveilla en sursaut. Elle était trempée de sueur. Ce rêve était si réel. Elle sentait encore l’odeur âcre du soufre, et de la fumée dans sa chambre. Ses pensées se bousculaient dans sa tête.« Seigneur, qu’est-ce que cela veut dire ? ». Elle ne put se rendormir. Elle comprit combien, en tant que chrétienne, elle avait raté des milliers d’occasions de parler de son Sauveur, de Jésus-Christ. Comme un film, toutes les occasions ratées défilèrent devant ses yeux. Elle repensa à Julie, tant de fois, elle avait eu envie de l’inviter ; une fois même, elle avait dans son sac un CD d’évangélisation, elle voulait le lui donner, mais elle avait hésité. Julie était quelqu’un de si difficile, toujours argumentant, toujours discutant. Le lendemain, à la première heure, elle appela Julie. Elle se disait :— Je vais l’inviter samedi soir à la réunion d’évangélisation. Raphaël, le mari de Julie, décrocha le téléphone. Sa voix était bizarre. On aurait dit qu’il avait pleuré ; peut-être avait-il été réveillé par le téléphone — Bonjour, Raphaël, je veux parler à Julie s’il te plaît ? Raphaël éclata en sanglots :— Émilie, Émilie, cette nuit, Julie rentrait du cinéma avec ses amies et un camion l’a fauchée. Elle est morte sur le coup.
Comprenez-vous le sens de cette lettre ? Annoncer la bonne nouvelle, c’est essentiel. Imaginons-nous recevoir une lettre comme celle-là ! Nombreux sont les chrétiens qui ont peur de parler de Jésus à leurs amis. Ils ont honte ! Ils ont peur d'être jugés ! Jésus a dit : « Si vous avez honte de moi, j'aurai honte de vous. » Qu’est-ce que cela peut faire si nos amis nous jugent. Et eux, ils vont faire face au jugement éternel. Qu’est-ce qui est le plus grave ? Que nous perdions notre réputation ou que nos amis brûlent dans le feu de l’enfer et qu’ils nous reprochent de ne pas leur avoir dit. Après tout, tant pis s’ils se moquent de nous ! Mais au moins, nous leur aurons parlé et ils ne pourront pas nous reprocher de n’avoir rien dit ! Parlons à nos amis, parlons à nos proches. Annonçons-leur la Bonne Nouvelle qu’ils sont pêcheurs et séparés de Dieu, mais que Jésus est mort sur la Croix pour les réconcilier avec Dieu ! (A suivre)

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