J’suis pas bien, j’suis pas là, j’suis ailleurs,
Le cœur chargé comme un orage sans heure.
Y’a plus d’éclats, que des cendres dans mes rêves,
J’me bats sans bruit pendant que le monde s’élève.
Les gens parlent mais comprennent rien,
J’réponds plus, j’souris pour cacher le chagrin.
J’ai trop encaissé, trop gardé, trop serré,
Maintenant c’est la haine que j’laisse respirer.
Tout va vite, tout s’efface, plus personne tient,
On t’aime fort, puis on t’oublie le lendemain.
J’ai fait confiance, j’ai cru trop fort,
Maintenant j’me méfie même de mon propre corps.
L’amour c’est beau que quand c’est loin,
De près ça t’crève, ça joue avec ton destin.
J’ai donné trop, j’ai saigné sec,
Et tout ce que j’ai eu c’est un cœur en miettes.
Les nuits sont longues, les pensées sales,
J’rêve de paix, mais j’fais que croiser des balles.
Trop de stress, j’étouffe dans ma propre tête,
J’voudrais fuir mais le monde est en tempête.
J’ai vu des sourires cacher des couteaux,
J’ai vu des promesses mourir dans le dos.
Et moi j’suis là, bloqué entre rage et peine,
J’me mens à moi-même pour rester indemne.
J’suis pas fou, juste à bout,
Un cri sans son, un écho sourd,
J’ai plus la force de demander de l’aide,
Alors j’mets mes douleurs dans des textes laids.
Si j’dis rien, c’est pas que j’ressens rien,
C’est juste qu’à force, j’vois plus l’chemin.
J’suis là, j’avance, mais j’sens rien de vrai,
Comme un fantôme qui respire sans arrêt.
Et si demain j’disparais sans bruit,
Y’aura pas d’larmes, pas d’feux, pas d’bruit.
Juste un vide, un “ah bon ?”, un oubli,
Comme tous ceux qu’on aime quand ils sont partis.
Alors j’écris pour pas exploser,
Pour dire c’qu’j’ai sans l’gueuler.
Et si t’as mal, peut-être tu m’comprends,
On vit tous dans l’feu, mais personne crie vraiment.
Информация по комментариям в разработке