LAURIER-ROSE, UN FESTIVAL DE BELLES COULEURS POUR LES JARDINS AU SOLEIL Le Quotidien du Jardin N°222

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NewsJardinTV, la chaîne passion des plantes, des jardins, de la botanique, de la nature et du jardinage, est heureuse de vous accueillir dans le jardin de Nicole et Patrick Mioulane, pour le numéro 222 de son émission journalière : « Le Quotidien du Jardin ».
Le rédacteur en chef de NewsJardinTV, répond à notre abonnée Océane qui a posé la question suivante :
Je reviens d’un court séjour sur la Côte d’Azur où j’ai pu admirer partout des lauriers-roses couverts de fleurs. Ces arbustes sont-ils réservés à cette région ou ai-je un espoir de pouvoir en accueillir dans mon jardin de la région de Rouen ?
Bien qu’ils soient considérés comme frileux (même s’ils supportent de courtes expositions à -10 °C en sol sec), on voit de plus en plus de lauriers roses plantés ici et ailleurs. Par exemple en Île-de-France, ils sont de plus en plus courants. Il ne devrait donc pas y avoir de problème pour en acclimater du côté de Rouen.
Le genre Nerium comprend une seule espèce : Nerium oleander, mais il existe plusieurs centaines de cultivars. Le laurier-rose forme des buissons au port souple de 2 à 6 m de haut, mais on trouve aussi des sujets conduits sur tige pour former des petits arbres particulièrement décoratifs
Les feuilles persistantes sont opposées ou verticillées, lancéolées, étroites, coriaces, de 10 à 20 cm de long. Les jeunes feuilles sont vert très clair, puis elles foncent en vieillissant.
Le laurier-rose fleurit quasiment toute l’année dans les régions où il ne gèle pas L’inflorescence en cyme terminale portée à l’extrémité des pousses de l’année, forme des bouquets de fleurs tubulaires à 5 lobes, roses, blanches rouges ou bicolores, parfois parfumées (variétés ‘Géant des Batailles’, rouge. ‘Roseum Plenum’ rose double. ‘Émilie’, rose. ‘Provence’ rose saumoné. ‘Mont Blanc’, blanc, etc.)
Le fruit est une longue paire de follicules (fruits secs déhiscents) de 10 à 20 cm de long, qui s'ouvrent à maturité pour libérer de nombreuses graines duveteuses.
Les lauriers-roses sont entomogames, cela signifie que les fleurs ont besoin d’être visitées par des insectes pour produire des graines. Pour cela elles ont développé une méthode de leurre. La corolle aux couleurs voyantes agit comme un puissant signal attractif pour les pollinisateurs qui pénètrent dans le tube en quête de nectar. Mais les fleurs sont du laurier-rose en sont dépourvues et elles n'offrent donc aucune récompense à leurs visiteurs. Il n’existe donc pas de miel de laurier-rose et toutes les craintes concernant un empoisonnement du miel dans les régions riches en lauriers-roses sont donc infondées.
Les experts estiment que le laurier rose est l’une des plantes les plus toxiques de nos régions. Le suc laiteux qu’exsudent les rameaux peut provoquer des irritations de la peau par simple contact. Mais l’ingestion d’une seule feuille peut être mortelle pour l’homme. Les intoxications sont rares car la saveur très amère rend quasiment les feuilles inconsommables, y compris par les animaux.
Il est donc logique que dans le langage des fleurs, le laurier rose signale un danger ou indique : prenez garde !
Le laurier rose réussit bien : les pieds dans l’eau et la tête au soleil. C’est dire qu’il faut l’arroser très abondamment, surtout s’il est cultivé en pot. En cas de sécheresse, il résiste, mais sa floraison est alors très diminuée. En revanche, il faut éviter de mouiller le feuillage qui a tendance à se tacher facilement.
Il est conseillé de pincer les jeunes pousses au printemps afin d’encourager les ramifications. Sans cette intervention, la plante pousse en hauteur et se dégarnit de la base, ce qui est particulièrement inesthétique, surtout en pot.
Certains invertébrés sont connus pour ne pas être affectés par les toxines de laurier-rose et se nourrissent des plantes. Les chenilles rasta du papillon américain Syntomeida epilais se nourrissent spécifiquement de lauriers roses et survivent en ne mangeant que la pulpe entourant les nervures des feuilles, en évitant les fibres.
En Europe et en Afrique, les chenilles du sphinx du laurier rose (Daphnis nerii) en Asie et en Australie, celles du papillon corbeau (Euploea core) se nourrissent également des lauriers roses. Elles en retiennent ou modifient les toxines, ce qui les rend toxiques pour les prédateurs à sang chaud tels que les oiseaux, mais pas pour les invertébrés tels que les araignées et les guêpes.

Merci d’avoir suivi cette émission journalière. Nous espérons que notre vidéo vous aura plu. Notre équipe vous souhaite de passer d’agréables moments et vous donne rendez-vous dès demain à partir de 19 h pour un nouveau numéro de notre émission « LE QUOTIDIEN DU JARDIN ». C’est sur NewsJardinTV et nulle part ailleurs !
Patrick répondra à cette question :
Lors d’une balade en montagne, j’ai admiré une plante au grandes fleurs jaunes que j’aimerai bien avoir dans mon jardin en Gironde. Pensez-vous que ce soit possible, je vous joins une photo pour l’identifier car je ne connais pas son nom…

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