Le Sire de Fisch-Ton-Kan - chanson française par Francesca Solleville - 1870

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Le Sire de Fisch Ton Kan est une chanson écrite en 1870 par Paul Burani sur une musique d'Antonin Louis. Elle fut créée par Joseph Arnaud au Théâtre de l'Ambigu et reprise par Jules Perrin au Cirque National1.
Ce chant est avant-coureur de la Commune de Paris. Il fustige l'Empereur Napoléon III, qui, avec son état-major de ganaches et de traîne-sabres parfaitement incompétents, mena la France au désastre et à la défaite de Sedan, d'où les nombreux jeux de mots contenus dans cette chanson.
Sous la Commune, cette chanson vengeresse contre l'Empire et ses militaires incapables, chanson de surcroit entrainante, fut reprise par les insurgés parisiens.


Interprète :
Francesca Solleville sur le disque La Commune en chantant, Collectif. Disque vinyle double LP 33 Tours - AZ STEC LP 89 -- Réédition CD 1988 -- Disc AZ


Paroles :
Il avait un moustache énorme
Un grand sabre et des croix partout
Partout, partout !
Mais tout ça c'était pour la forme
Et ça n' servait à rien du tout
Rien du tout !
C'était un fameux capitaine
Qui t'nait avant tout à sa peau
À sa peau !
Un jour qu'il voit qu' son sabre l' gêne
Aux ennemis, il en fait cadeau
Quel beau cadeau !

{Refrain :}
V'là le sire de Fisch Ton Kan
Qui s'en va-t-en guerre
En deux temps et trois mouv'ments
Sens devant derrière
V'là le sire de Fisch Ton Kan
Qui s'en va-t-en guerre
En deux temps et trois mouv'ments
Badinguet, fiche ton camp !
L' père, la mère Badingue
À deux sous tout l' paquet
L' père, la mère Badingue
Et l' petit Badinguet

Comme diplomate c'était un maître
Il en remontrait aux plus malins
Aux plus malins
Mais il ne l' faisait point paraître
Pour pas humilier ses voisins
Ses voisins
La politique c'est une roulette
Rouler on ne sort jamais d' là
Jamais d' là
Mais lui roulait sa cigarette
Puisqu'il ne pouvait rouler qu' ça
'Vait rouler qu' ça

{au Refrain}

[...]

{au Refrain}

Il était d'une force incroyable
Il inventa plus d' cent canons
De cent canons
Mais l' bruit lui f'sait une peur du diable
Puis ça troublait ses digestions
Digestions !
Un jour pourtant, jour héroïque,
Il vit un pétard éclater
Éclater
Mais il en eut une telle colique
Que tout l' monde en fut ennuyé
Fut ennuyé

{au Refrain}

[...]

{au Refrain}

[...]

{au Refrain}

Enfin, pour finir la légende,
De c' monsieur qu'on croyait César
Croyait César !
Sous ce grand homme de contrebande
V'là qu'on ne trouve plus qu'un mouchard
Qu'un mouchard !
Chez c' bonhomme-là, tout était louche
Et la morale de c' boniment,
C'est qu'étant porté sur sa bouche
Il devait finir par Sédan
'Nir par Sédan !

{au Refrain}

Paroles complètes :
http://fr.lyrics.wikia.com/wiki/Josep...

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