Les pensionnats autochtones

Описание к видео Les pensionnats autochtones

Karen Chaboyer, une Autochtone, raconte les souvenirs de ses premiers jours dans un pensionnat.

Transcription vidéo:

J'avais remarqué qu'à une certaine période de l'année tout le monde était parti, et je savais qu'ils étaient partis à l'école, mais je ne savais pas quelle école c'était. Et, eh..., et moi aussi je voulais aller avec eux. Quand j'ai eu 6 ans, ça a été mon tour. Alors ma maman nous a achetés de tout nouveaux vêtements et tout ce qu'il fallait.
Quand je suis arrivée au pensionnat, c'était un grand bâtiment, et eh..., j'ai été séparée de mes frères, et ma grande sœur a été envoyée du côté des grandes filles, parce qu'elle avait 8 ans de plus que moi. Elle était considérée comme une grande fille et moi j'étais une petite fille. C'était la première fois que j'étais toute seule.
Ils vous donnaient des vêtements avec des numéros. Et vous étiez à partir de ce moment-là un numéro. Le numéro dont je me souviens est le numéro 33. Chaque fois qu'ils appelaient le numéro 33, c'était moi! Je devais y aller, aller à l'avant.
Quand j'allais au pensionnat, j'ai vu beaucoup d'enfants qui ne parlaient pas un mot d'anglais, et je les ai vus se faire battre beaucoup.
Pour moi, quand je suis sortie du pensionnat, j'avais plein de préjugés contre moi-même. Je n'aimais pas d'être une Autochtone. J'aurais aimé avoir ma culture quand j'étais enfant, j'aurais vraiment aimé. Parce que je n'aurais pas eu à vivre avec toute cette honte. C'est horrible d'avoir honte d'être qui on est. Je pense que si tout notre peuple connaissait la beauté de notre culture, il se sentirait tellement fier. Et je sais que je ne la connais pas encore dans sa totalité, mais l'aperçu que j'en ai est merveilleux.

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