Crâne Ouvert - Roghun

Paroles :


J’ai croisé des gens bien comme il faut,
Les chaussures cirées, le regard bien haut.
Des cafards qui sentent bon, des insectes dans un Vanity.

Perso j'écoute les perdus, les pantins sans ficelles,
Ceux qui n'ont plus d'esprit mais des idées qui sont belles.
Une jolie fleur qui survit, débectée par ta vanité.


[Refrain]
Les jours se mélangent, les couleurs se fondent,
On joue avec les ombres, on ignore les bombes.
La vie est un festin de moments à oublier,
On se régale d'instants, mais il faut se presser.


Les trophées en carton, les médailles en plastique,
On célèbre l’échec comme une victoire mystique.
Les écrans nous mentent, ils veulent qu’on s’tienne tranquille,
Qu’on suive la ligne droite, qu’on s’fonde dans la file.

Comment ça t'en savais rien ? Tu vois un ouistiti mais ce n'est qu'un chien.
Laisse moi t'ouvrir le crâne et écoute ses paroles qui ne servent à rien :

Les masques tombent, les visages s’effritent,
T’essaies de courir, mais tout s’efface trop vite.
Dans l’obscurité, les monstres se marrent,
Ils te suivent, te traquent, bienvenue dans le cauchemar.


[Refrain]
Les jours se mélangent, les couleurs se fondent,
On joue avec les ombres, on ignore les bombes.
La vie est un festin de moments à oublier,
On se régale d'instants, mais il faut se presser.


Comment ça le café te rend anxieux ? Le pauvre il se sent stressé.
Tout le monde dit que t'es ambitieux. Ah mince c'est déjà l'heure d'aller bosser.
Aujourd'hui t'as pris un coup de vieux ? C'était sûr, après 40 ans t'as le dos cassé.
Comment ça les chiffres te rendent soucieux ? Heureusement t'évites ceux de la guerre passée.

Le quotidien te rend fou ? Regarde à l'opposé du globe.
Ça tire et ça explose, ça vrille et ça pleure.
Eux n'ont plus rien, t'en croiras pas tes oculaires.
Même aveugle tu verras le son du sang.

T’entends les cris, t’entends les voix.
T’es piégé, t’es coincé, c'est certain t’en sortiras pas.
Dans ta tête c'est une boucle sans fin.
Sans parler de mort je peux te dire que ça pu.
N'importe qui peut décider si t'as assez vécu.


[Refrain]
Les jours se mélangent, les couleurs se fondent,
On joue avec les ombres, on ignore les bombes.
La vie est un festin de moments à oublier,
On se régale d'instants, mais il faut se presser.

[Refrain]
Les jours se mélangent, les couleurs se fondent,
On joue avec les ombres, on ignore les bombes.
La vie est un festin de moments à oublier,
On se régale d'instants, mais il faut se presser.