Histoire de Fodé Sekou Sylla

Foday Kombo Sillah (Ibrahima Touray) Jihadiste, bâtisseur de nation
Bien que beaucoup n'ait pas été dit ou écrit à son sujet, il est devenu un nom familier. De l'école primaire à l'université, son nom est inscrit dans les pages de nos livres d'histoire comme l'un de ces chefs musulmans qui ont fait la guerre aux rois soninkés de Kombo afin de les convertir à l'islam.
À travers ses enseignements et ses activités révolutionnaires, son nom a été inscrit dans le livre de l'immortalité de la Gambie. Aujourd'hui, il est certain que l'histoire de Kombo, qu'elle soit colorée ou barbare, ne saurait être complète sans son nom. Cet homme n'est autre qu'Ibrahima Touray de Gunjur plus connu sous le nom de Foday Kombo Sillah.
Dans cette exploration pour explorer l'héritage de Foday Kombo Sillah, nous exposerons la vérité derrière son succès et sa chute, son histoire familiale controversée et les facteurs de motivation derrière son attaque contre les puissants et puissants rois soninkés qui ont régné et régné sur la terre de Kombo.
Fond
La lignée de Kombo Sillah peut être retracée jusqu'en Guinée Conakry dans un village appelé Jekedugu. C'est de ce village que ses grands-parents ont émigré au début du XVIIIe siècle à la recherche des trésors de la vie et de l'aventure qui les ont amenés à s'installer dans la colonie fondée par les Soninkés de Gunjur. L'homme derrière cette exploration était Matora Touray. Contrairement à leurs homologues soninkés, la parenté Touray était réputée être des érudits islamiques (marabouts) renommés et avait été une marque de fabrique dans l'enseignement et la diffusion de l'islam.
Selon des sources familiales, Kombo Sillah est né en 1830. Son père était Kebba Malleh Touray et sa mère était Mbisine Njai. Sa mère aurait été une esclave, sa liberté a été assurée par Kebba Malleh, qui a ensuite demandé sa main en mariage. Ils ont donné naissance à plusieurs enfants dont Ibrahma Touray (Kombo Sillah). Après avoir appris le Coran élémentaire en interne, Ibrahima Touray s'est rendu à Pakau Darsilameh pour poursuivre son éducation coranique. C'est ici qu'il a choisi les noms Foday Kombo Sillah.
Selon des sources, à Pakau à l'époque, il y avait des étudiants qui s'appelaient Ibrahima et pour identifier les étudiants, leur professeur leur a donné à chacun soit le nom de leur mère, soit leur origine. Parce qu'Ibrahima Touray était originaire de Kombo, on lui a donné le nom de Kombo. Son préfixe -Foday proviendrait du mot mandingue Fodeu.
C'est un titre islamique équivalent à Cheikh ; il a reçu le titre après la fin de ses études en raison de son génie et de sa maîtrise des différentes écoles de pensée de l'Islam. Et son nom de famille -Sillah était probablement le nom de son tuteur ou conférencier à Pakau Darsilameh. Après la fin de ses études, Kombo Sillah est revenu, mais au lieu de rejoindre sa famille à Gunjur, il s'est installé à Kaanuma, une colonie à la périphérie de Gunjur. Cependant, sa famille lui a envoyé plus tard une délégation alors qu'il était à Ksanuma pour le persuader de revenir et de prendre le manteau de la direction des musulmans.
Controverse familiale
Malgré ses réalisations remarquables et sa position intellectuelle solide, la maison n'était pas une expérience heureuse. Des sources disent que Kombo Sillah est issu d'une très grande famille élargie qui a été englouti par une lutte pour la suprématie. Cela divisa fortement les Touray au point d'entraîner presque la chute du rédempteur des musulmans. Des sources ont identifié cette controverse familiale interne du décès du chef des musulmans - Kaba Touray qui a déclenché un conflit de succession. Kaba fut le premier chef musulman à faire la guerre aux Soninkés dans le Kombo. En 1855, il attaque le royaume soninké de Busumbala tuant Mansa Suling Jaata et met à genoux l'hégémonie Jatta.
Après sa disparition, les villages musulmans de Kombo ont organisé une série de réunions pour choisir un nouvel émir (chef). Le produit de ces réunions était la concorde unanime que Kombo Sillah devrait devenir le nouveau chef des musulmans. Il n'était cependant jamais présent aux réunions car il était à l'époque engagé dans l'enseignement de l'Islam à Kanuma. Cette décision des musulmans ne s'est pas concrétisée par la parenté élargie des Touray.
Les enfants directs de Kaba Touray étaient convaincus qu'ils devaient succéder à leur père ; ils ont également fait valoir que Kombo Sillah était issu d'une mère esclave qui n'avait pas de sang royal et n'avait donc pas le droit de gouverner. Plusieurs complots sont désormais fomentés contre Kombo Sillah par les défunts de Kaba Touray ; l'engouffrant ainsi dans une bataille pour la suprématie qui s'est poursuivie jusqu'à ce qu'il passe sur la terre des djihadistes silencieux.
Montée en puissance
Il convient cependant de noter que Kombo Sillah n'a pas lutté pour le leadership des musulmans, en fait il a d'abord rejeté la position mais après des tentatives répétées, il a succombé à la volonté du peuple.