2010-06-16 1915 Initiatives parlementaires - La Loi fédérale sur le développement durable

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M. David McGuinty (Ottawa-Sud, Lib.):
Monsieur le Président, je suis plus que ravi de prendre la parole ce soir au sujet du projet de loi S-210. Il s'agit d'une copie conforme du projet de loi S-216, qui avait été présenté par un collègue libéral à l'autre endroit et dont les deux Chambres auraient dû terminer l'étude il y a déjà un certain temps.

Si nous devons étudier une nouvelle version du même projet de loi, c'est que le premier ministre, dans sa grande sagesse, a décidé de proroger le Parlement pendant un mois et demi, sinon deux, afin de se soustraire à un examen démocratique. Le fait que l'étude de cette importante mesure législative ait été retardée de plusieurs mois est certes l'une des conséquences malheureuses de cette décision, et maintenant, à la veille de l'ajournement de la Chambre pour le congé estival, le gouvernement remet à l'étude un projet de loi libéral visant à modifier une loi libérale.

Comme le député de Kitchener—Warterloo vient de le mentionner, ce projet de loi améliore la Loi fédérale sur le développement durable. Cette loi est le fruit des efforts d'un ancien député libéral qui n'est plus ici, mais qui a travaillé longtemps avec acharnement avant son départ afin de veiller à ce que le Canada ait une stratégie globale pour garantir la croissance économique et créer des emplois et de la richesse, tout en mettant un terme à une croyance qui tient de la fiction selon laquelle l'environnement n'a rien à voir avec notre façon de gérer l'économie. Le point de vue selon lequel l'environnement et l'économie sont maintenant complètement et inextricablement liés en est un qui devrait être préconisé davantage au sein du gouvernement du député, ce que ce dernier comprend certainement, mais je ne pense pas que c'est un point de vue que le premier ministre accepte vraiment.

Examinons, par exemple, les sommets du G8 et du G20 organisés au Canada cette année, comme l'a demandé notre collègue il y a quelques instants. Le premier ministre a refusé, à maintes reprises, de s'attaquer au problème des changements climatiques, tout comme il a refusé de participer à la conférence de Copenhague en décembre dernier, jusqu'à ce qu'il devienne la risée du monde entier, puisqu'il était le seul dirigeant des 80 ou 90 pays développés qui n'avait pas l'intention d'y participer. Il est donc allé à Copenhague. J'ai eu le privilège de m'y rendre pour suivre les négociations de près et c'était tout un spectacle de voir le premier ministre du Canada, complètement désoeuvré, qui déambulait dans les couloirs. En fait, lorsque le temps est venu de s'adresser aux milliers de délégués présents, c'est le ministre de l'Environnement qui a prononcé le discours, pas le chef de notre gouvernement, alors que le président Obama et d'autres présidents ou premiers ministres ont prononcé des discours passionnés sur les mesures qu'ils prennent pour doter leur économie et leur pays des outils nécessaires pour relever le défi d'intégrer concrètement l'environnement à l'économie.

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