L'affaire landru au crible de la police scientifique moderne

Les rendez-vous de la recherche (INHESJ)

Cette conférence a été organisée sous la direction de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) qui a rejoint l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI) le 1er janvier 2021. Il était important pour la direction de l'IHEMI de conserver l'ensemble du contenu de l'INHESJ, qui constitue désormais la mémoire de l'institut.

Bruno Fuligni, auteur de Landru, l’élégance assassine (Éditions du Rocher) rappelle l’affaire Landru sur le plan historique, en se place du point de vue des enquêteurs, et notamment de l’inspecteur Belin qui arrêta le tueur de femmes en 1919.
Puis le général de division Patrick Touron, commandant le Pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale, reprend l’affaire en expliquant comment l’enquête serait menée aujourd’hui, compte tenu des avancées de la police scientifique et des expertises psychiatriques.

La conversation est animée par Pierre-Alain Clément, chercheur à l'INHESJ.

Le contexte
Il y a cent ans, en 1920, l’affaire Landru était en pleine instruction. Arrêté en 1919 et jugé en 1921, Henri-Désiré Landru périt guillotiné à Versailles le 25 février 1922. En cinq ans, agissant seul, il avait dévalisé et fait disparaître dix femmes, plus le jeune fils de l’une d’elles, mais n’avoua jamais et on ne retrouva pas les corps. Aujourd’hui, ferait-on plus facilement la preuve de sa culpabilité ? Et le « Barbe-Bleue de Gambais » serait-il considéré comme responsable ?