Léonie Pernet en live chez Radio Nova | Chambre noire

Описание к видео Léonie Pernet en live chez Radio Nova | Chambre noire

“Je suis une tentative de réunification de plein d’influences et d’instruments. C'est mon objectif en tant qu’artiste. Mais c’est aussi l’œuvre d’une vie.”

À la base, notre invitée, multiinstrumentiste (surdouée à la batterie aux percussions et au piano notamment), ne voulait pas chanter.

D’abord, elle s’était fait connaître dans des soirées électro minimales avant de devenir la batteuse de l’ami de Yuksek, résident inamovible du samedi soir sur Radio Nova (19h-21h, Dance’o’drome).

Mais pour ses projets persos, dont son dernier album sorti il y a 10 jours (Le Cirque de Consolation), elle a préféré qu’il y ait de la chair dans sa musique. Autrement dit, qu’il y ait des mots. Des mots, oui, mais non sans poésie. Avec ou sans prose.

Une poésie politique, engagée, à l’instar de sa veste militaire et de son béret cheguevaresque qu’elle arbore à nos côtés. Une poésie qui invite tout le monde, y compris elle-même, à se remettre en question.

Pour un “coup d’État musical”, selon ses propres mots ce soir. Une révolution intérieure, puisque rien ne nous dispose à avaler les petites infos et histoires du jour. Les annonces grandiloquentes souvent ridicules. Vides de sens et pleines de frustrations.

Notre invitée ne voulait initialement pas chanter, mais en y ajoutant des tessitures plus graves, elle a fait de sa voix un instrument pour coller à ses sonorités qui marient électro pop sombre, musique classique, percussions du Sahara ou ouest-africaines. Bref, un son inclassable et “résolument non-occidental”, ancré dans la découverte de soi et la connexion avec les autres.

Comme une sorte de pied de nez musical à la société 2.0 du spectacle et de ses artifices sur réseaux dits sociaux. Le Cirque de la Consolation, le nom de son deuxième album, peut être considéré comme celui de la confirmation de son œuvre et surtout, celui de sa sobriété.

Car pour la citer à nouveau : “Un jour, j'ai pris conscience intellectuellement et physiquement que mes comportements autodestructeurs étaient une insulte à la vie.” Pour y palier, la scène l’apaise. Et ça tombe très bien pour nous.

Chez elle, il y a encore beaucoup de mélancolie, mais de plus en plus de soleil et de lumière.

Merci pour ce prélude non pas à la pénombre, mais un prélude entre chiens et loups dans la Chambre noire de Léonie Pernet.

*****

Abonnez-vous à notre chaîne : http://j.mp/1cT7DvA

Radio Nova : http://www.nova.fr
Rejoignez-nous sur Facebook : http://j.mp/1c79krz
Twittez-nous : http://j.mp/1fJ7u14

Комментарии

Информация по комментариям в разработке