VENDEUSE DE FLEURS S'EST APPROCHÉE D'UN MILLIONNAIRE ET LUI A DIT DE NE PAS CONCLURE L'AFFAIRE...
Le soleil commençait à éclairer les rues pavées de la petite ville française lorsque Rosalie, portant son panier rempli de fleurs fraîches, prit son chemin habituel vers le marché. L'air matinal était imprégné du doux parfum des roses, des marguerites et des lavandes, toutes méticuleusement cultivées dans son petit jardin derrière la maison. C'est là, sur le marché local, que Rosalie passait la majeure partie de ses journées, vendant des fleurs pour subvenir aux besoins de sa mère, dont la santé fragile nécessitait des soins constants. Malgré les difficultés qu'elle rencontrait, Rosalie ne laissait jamais son esprit se décourager. Ses yeux marron reflétaient une force tranquille, héritée de sa grand-mère, une guérisseuse respectée dans son village natal. La grand-mère de Rosalie lui avait toujours dit que les fleurs portaient une énergie spéciale, capable de guérir et d'apporter du réconfort. Cette croyance s'était profondément enracinée en elle, au point que chaque fleur qu'elle vendait portait une signification particulière. La place centrale où se tenait le marché commençait à s'animer. Les étals de fruits, de pains et de fromages artisanaux étaient disposés autour de l'ancienne fontaine, qui gargouillait doucement, créant une ambiance chaleureuse. Rosalie s'installa à son endroit habituel, près d'un arbre touffu, et commença à organiser ses fleurs en petits bouquets.
Le va-et-vient des passants, certains pressés, d'autres plus détendus, indiquait déjà que la journée serait productive. En arrangeant les fleurs, Rosalie sentit une légère brise qui semblait murmurer à son oreille, lui apportant une sensation étrange, comme si quelque chose d'important était sur le point de se produire. Elle regarda autour d'elle, essayant de déterminer l'origine de cette inquiétude, mais tout semblait normal. C'est alors qu'à distance, elle aperçut un homme grand, en costume sombre, qui se détachait au milieu de la foule. Il marchait d'un pas assuré, bien que son expression suggérait qu'il était plongé dans ses pensées. Rosalie reconnut immédiatement l'homme. C'était Alexandre Duval, un entrepreneur renommé, connu non seulement pour sa fortune, mais aussi pour son influence dans les cercles importants de la ville. Il passait rarement par là, toujours avec un air distant, comme si le marché simple et les visages familiers faisaient partie d'un monde à part du sien. Ce jour-là, cependant, quelque chose chez Alexandre semblait différent. Il était plus pensif, presque distrait, ce qui attira l'attention de Rosalie. Alors qu'il s'approchait, Rosalie ne put détourner le regard. Il y avait quelque chose dans les yeux d'Alexandre qui l'intriguait, une sorte de poids invisible qu'il semblait porter.
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