Essai Peugeot 508 SW PureTech 225 EAT8 GT (2019)

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La deuxième génération de 508 était le gros lancement de Peugeot en 2018, aussi bien en berline qu’en break. Ce break est donc arrivé à la fin de l’année dernière et joue dans la catégorie des breaks plus élégants qu’utilitaires, puisqu’il perd en contenance par rapport à la 508 SW de première génération. Il mesure 4,79 m de long, et surtout 1,42 m de haut, ce qui est bas pour un break, notamment grâce aux barres de toit bien intégrées. On retrouve la face avant de la berline, et à l’arrière la signature lumineuse avec les fameuses 3 griffes. La gamme de motorisation comporte pour l’instant 3 diesel de 130 à 180 ch et deux essence de 180 et 225 ch qui illustrent une certaine montée en gamme de la marque. Nous essayons ici la version le plus puissante de la gamme, de 225 ch donc, uniquement associée à la finition haut de gamme GT.



A l’intérieur, on retrouve avec plaisir la planche de bord très flatteuse des autres 508 avec le petit volant, le combiné entièrement numérique largement personnalisable à regarder par-dessus le volant, l’écran central tactile et les touches piano, et ici des inserts décoratifs en vrai bois sur la finition GT. L’équipement de notre modèle d’essai est très complet avec toutes les aides à la conduite modernes, une connectivité complète et des équipements de conforts comme les sièges avant proposant 6 sortes de massages. A l’arrière, l’un des défauts de la berline est ici gommé avec une garde au toit en progrès, mais l’espace aux jambes reste mauvais pour la catégorie. Tout le monde fait mieux en la matière, non seulement la Talisman Estate mais aussi les A4 Avant, Série 3 Touring, ou Classe C break. En revanche, la 508 se rattrape avec un volume de coffre supérieur à 530 dm3 selon nos mesures : il est certes en retrait par rapport à une Talisman ou un Passat, ou même à la précédente 508 SW, mais supérieur aux allemandes premium.



Notre 508 SW utilise donc le 1.6 l PureTech 225 ch qui passe de 0 à 100 en moins de 8 secondes et atteint presque 250 km/h en pointe, ce qui permet d’aller sur les autoroutes allemandes sans complexe, d’autant que l’insonorisation à haute vitesse est plutôt bonne. La boîte automatique à 8 rapports est agréable en conduite normale, moins en conduite sportive où on aurait aimé une gestion plus agressive, par exemple en faisant rétrograder la boîte toute seule quand on freine en mode sport. Pour la partie châssis, commençons par préciser que cette 508 SW en finition GT reçoit d’office la suspension pilotée et des roues de 19 pouces. Dans cette configuration, on ressent le fameux oxymore du « confort ferme » : la voiture fait bien ressentir les inégalités, prend peu de roulis, mais n’est pas inconfortable, filtre bien quand même. L’association du petit volant et du train avant mordant donne toujours cette sensation d’agilité, comme dans une 308 ou un 3008. Le compromis est moins bon ici car la voiture est plus lourde et l’empattement plus long donc on a moins d’agilité, mais au niveau confort, filtration, c’est toujours très bien et là aussi pour la partie châssis, cette 508 n’a vraiment rien à envier aux berlines allemandes bien plus chères.



Pour le budget, commençons par une bonne nouvelle avec la présence d’un malus certes, mais raisonnable puisque limité à 300 €. En tarif, le break vaut 1300 € de plus que la berline à motorisation et équipement équivalent, ce qui place la 508 SW d’entrée de gamme à u peu moins de 34000 €. Notre modèle d’essai haut de gamme atteint quant à lui 47300 € hors options, et dépasse les 50000 € avec options. Certains hurleront aux loups : une Peugeot à plus de 50000 €, c’est n’importe quoi. En fait, cela reste bien moins cher que les concurrentes premium allemandes à équipement comparable, alors que la plupart des prestations sont aussi bonnes, voire meilleures !

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