Parfois j’me demande si la vie vaut l’combat,
Chaque sourire cachait des larmes que tu voyais pas.
On m’a dit “reste fort”, mais j’porte des tonnes de chaînes,
Et quand l’amour s’éteint, y reste que la haine.
Plus possible de faire confiance en une fille,
Chaque mot doux devient poison, chaque sourire vacille.
J’marche dans des rues vides, j’croise que des fantômes,
Les rêves que j’avais sont devenus des atomes.
Y a pas que l’amour qui brise un cœur,
La vie aussi t’écrase quand tu connais la peur.
On s’accroche à des flammes qui finissent par mourir,
Et j’parle avec la nuit comme si elle pouvait m’guérir.
J’ai vu des frères tomber, j’ai vu des mères prier,
J’ai vu des vies gâchées pour un simple billet.
J’me dis qu’le monde est sale, mais c’est moi qui m’sali,
J’cours après des rêves que j’atteindrai jamais.
Alors j’pose mes douleurs sur des pages blanches,
J’me perds dans les mots quand la mémoire flanche.
Ton absence est un poids, mais pas l’seul que je porte,
Y a des cicatrices qu’aucun amour n’emporte.
Y a pas que l’amour qui brise un cœur,
La vie aussi t’écrase quand tu connais la peur.
On s’accroche à des flammes qui finissent par mourir,
Et j’parle avec la nuit comme si elle pouvait m’guérir.
Si demain s’arrête, j’aurai pas dit c’que j’pense,
J’aurai caché mes pleurs derrière un faux silence.
Mais au fond d’ma tête, j’crie fort, j’implore,
Un peu d’paix dans mes veines, un peu d’vie dans mon corps.
J’ai aimé, j’ai perdu, j’ai saigné, j’ai grandi,
Chaque erreur m’a forgé, chaque larme m’a trahi.
Alors j’continue d’avancer, même seul dans l’brouillard,
Avec des rêves brisés mais encore de l’espoir.
Y a pas que l’amour qui brise un cœur,
La vie aussi t’écrase quand tu connais la peur.
On s’accroche à des flammes qui finissent par mourir,
Et j’parle avec la nuit comme si elle pouvait m’guérir.
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