À Nantes, la vente aux enchères d’art africain fait polémique.

L' association Afrique Loire s'est invitée à la vente aux enchères d'objets africains organisée par Salorges Enchères à Nantes. Lors de son discours, le président,Thomas Bouli a rappelé les conditions d'acquisitions de ces objets datant de la fin du 19e, qui selon lui proviennent "de rapines et de pillages coloniaux" .
Parmi les 325 objets mis aux enchères, 47 pièces provenant de l'ancien Royaume de Dahomey (Bénin) ont été retirées de la vente suite à l'intervention du ministère de la culture et ce à la demande de l' Ambassade du Bénin en France, à Paris. Cette vente d'objets d'art africain intervient en plein négociation sur la question de la restitution des biens culturels africains, engagée par Emmanuel Macron. Me Philippe Kaczorowski, commissaire-priseur, sans équivoque dénonce ce droit de préemption de la part "de Jupiter". C'était sans compter sur les opposants qui à plusieurs reprises ont interrompu la vente aux enchères.