Musiciens : Ambre Thiémé (chant), Ewen Couriaut (saxophone & bombarde), Konogan an Habask (uilleann pipes & biniou), Aziliz Laudrin (violon), Erwan Volant (basse), Ludovic Mesnil (Guitare)
Paroles et premiers arrangements mélodiques : Yann Le Meur (2021)
Direction artistique et Orchestration : Konogan an Habask
Arrangements : Konogan an Habask et Ludovic Mesnil
Prise de son et mixage : Gwenole Courtas (Studio Le Canyon, Cesson Sévigné)
Vidéo : Goulc’hen Le Meur (Picaro, Paris)
Production : Yann Le Meur/Kenleur
Histoire de cette chanson :
« Pouchi Poucha », c’est une chanson douce par laquelle une jeune fille conte l’émoi de son premier amour, pour un beau garçon, tendre et délicat. Un jeune sonneur, danseur distingué, rencontré dans un Pardon, celui de Spézet, en Centre-Finistère. Cela vous rappelle quelque chose ? Mais oui, une suite sudarmoricaine, célébrissime, d’Alan Stivell à l’Olympia en 1972, sur un air de danse morbihannaise appelée « En dro », associé avec brio à une chanson masculine grivoise nommée « Pardon Speied ».
Eh bien Pouchi Poucha, c’est l’inverse. Cette fois c’est une jeune fille qui parle, tendrement, de sa rencontre à Spézet avec un jeune homme charmant. C’est elle qui mène le bal. L’air et la ritournelle (Pouchi Poucha) sont ceux d’origine, qu’un certain Georges Le Meur amena à Paris en 1948, sans autres paroles que celles du premier couplet, que d’aucuns complétèrent par des mots de corps de garde.
Pouchi Poucha, écrite en 2021 par Yann Le Meur, se chante sur une mélodie d’origine que Yann, sonneur émérite qui la tient de son père Georges, a complétée et arrangée dans l’idée qu’elle fasse redanser le Slow. L’air a été joliment orchestré par Konogan an Habask fédérant, autour de son uilleann pipe, des musiciens talentueux. Ceci en support de la voix délicieuse et stylée de la rayonnante Ambre Thiémé, au timbre et au phrasé coruscants. Une révélation !
Paroles de Pouchi Poucha :
Ba’ Pardon Speied e oan bet
Ur paotr yaouank am 'oa kavet, chilaou li pouchi poucha
Ur paotr yaouank am 'oa kavet, Chilaou la
Tener, friant oa ar C’hernead
Ha dreist-holl dañser dilikat, chilaou li pouchi poucha
Bet e oan bet o welet ‘neoñ
Serten ken koant evel oa-eñ, chilaou li pouchi poucha
Lâret 'n 'oa din e oa soner
Koulskoude ne oa ket ul lonker, chilaou li pouchi poucha
Ur fromadenn am 'oa tapet
‘n taol kurun karantez 'm 'oa bet, chilaou li pouchi poucha
Barzh ur park bihan serten oamp bet
Hag ar paotr am 'oa briataet, chilaou li pouchi poucha
D’ar paotr yaouank 'm ’oa roet ur bouch
E vuzelloù a oa ken dous, kalina lila pouchi poucha
Ma soner galant ’n ’oa mouslâret din
E c’hoant da’m gwelet disul vintin, kalina lila pouchi poucha
Traduction de Pouchi Poucha :
J’étais allée au Pardon de Spézet
J’avais rencontré un jeune homme,
Le Cornouaillais était tendre, sensuel
Et surtout un danseur raffiné
J’étais allée le trouver
Tellement, je vous assure, je le trouvais mignon
Il m’avait dit qu’il était sonneur
Cependant ce n’était pas un ivrogne
Je fus submergée par l’émotion
Et puis advint le coup de foudre
Nous étions allés, oui, dans un petit champ
Et amoureusement j’avais étreint le garçon
Au jeune homme j’avais donné un baiser
Ses lèvres, comme elles étaient douces,
Mon amour de sonneur m’avait susurré
Son désir de me voir dimanche matin
L’ouvrage Pouchi Poucha, sur les traces de « Pardon Speied ».
L’ouvrage raconte l’histoire intrigante d’une chanson. C’est une sorte de chronique d’un collectage libre dont découle l’offre d’une version réinventée d’une vieille chanson devenue avec le temps une paillarde popularisée par Stivell en 1972, en appui d’une musique remarquable (« suite sudarmoricaine »). Yann Le Meur, l’auteur, se fait enquêteur et narrateur. Il s’en va chercher l’origine des paroles et musiques de cette chanson étrange. Il se penche sur les circonstances mystérieuses de sa funeste transformation en paillarde, pour à son tour la revisiter et proposer qu’elle s’interprète sur un air de danse Slow, ici réhabilitée. L’auteur trouve sur son chemin des personnages pittoresques, des témoins passionnés, des savants populaires de l’histoire locale. Il donne alors à connaître ces acteurs d’une tradition mouvante, ainsi que les lieux et les circonstances en rapport avec la chanson reine du récit : « Pardon Speied ». Le narrateur termine son histoire, qu’il a mise en énigme, sous la forme d’une nouvelle littéraire, une romance facétieuse, qui se déroule aux alentours de cette chapelle du Crann où se tenait… le Pardon de Spézet.
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