Raquel Garrido : « Clémentine Autain a ouvert la discussion, alors discutons »

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Raquel Garrido ne mâche pas ses mots au lendemain de l’élection européenne. Au menu : la ligne de la France insoumise. L’avocate, éditorialiste à la télévision, est l’invitée de #LaMidinale.

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VERBATIM

Sur l’élection européenne de dimanche 26 mai
« L’élection européenne laisse toute la classe politique un peu pantoise parce qu’elle s’est révélée plus surprenante que les élections européennes précédentes. »
« La progression de 10 points de l’abstention montre l’incapacité d’abord des sondeurs à comprendre ce qui se passe réellement en France. »
« Les campagnes [des différents candidats] n’étaient pas orientées vers les abstentionnistes pour les ramener dans le corps électoral. Or on voit bien que c’était possible. »

Sur la campagne de la France insoumise aux élections européennes
« La campagne de la France insoumise n’était pas orientée vers la grande masse abstentionniste. »
« Il y a eu un travail fait pour parler à des socialistes qui décrochaient, pour créer une diversité de provenance des candidats qui les Verts, qui le PC, qui la société civile non partisane… Cela restait dans des schémas très classiques d’une France déjà très insérée civiquement – et je pense que c’est une erreur d’aiguillage. »
« La campagne de la France insoumise n’était pas formatée pour épouser cette grande aspiration au pouvoir populaire qui est arrivée avec fracas avec les gilets jaunes. »

Sur la gauche
« Dans la pensée de Clémentine Autain, il y a une sorte de réflexe d’extrême gauche. »
« Ian Brossat a fait une campagne très identitaire avec le PCF, Benoît Hamon très identitaire à gauche : cette ligne identitaire a été éprouvée et elle s’est ramassée dans les grandes largeurs. »
« Moi, Raquel Garrido, ce qui m’intéresse, c’est de gouverner et de gagner les élections. »
« Je mesure le fait d’être retourné au score du Front de Gauche – et il faut le prendre très au sérieux. »

Sur les perspectives pour la France insoumise
« La bataille face à Macron est engagée victorieusement et on en sent les germes : 10% des inscrits pour Macron, une érosion au profit de Jadot… Le sort de Macron, électoralement, il commence à être scellé. Le gros morceau maintenant, c’est le Rassemblement national. »
« Il faut être assez basique : un score, ça vient sanctionner une campagne. »
« Il y a un problème quant à la ligne de sortie ou non de l’Union européenne pendant cette campagne. »
« On a été victime d’une gauche bobo parisienne qui n’arrête pas de vouloir corneriser la France insoumise. »
« Le rôle historique de la France insoumise, s’il ne devait y en avoir qu’un seul, c’est d’abolir la monarchie présidentielle et de semer les germes dans la société française d’un désir d’assemblée constituante pour faire la 6ème République. »
« Rester dans le vase clos des gens qui se disent de gauche, c’est petit bras. »
« J’ai honte pour les chroniqueurs politiques qui ont écrit qu’il se passait quelque chose avec le PCF : il ne se passait rien du tout. C’est juste un hype parisien. »
« Discuter du périmètre de la gauche, c’est une discussion mortifère. »

Sur le projet de la gauche
« La France insoumise pêche parce qu’elle a trop de choses à dire (…) elle devrait se concentrer sur la question de la souveraineté populaire et de la démocratie. »
« Parler de la gauche, c’est minorisant et rebutant. »
« Le score de la France insoumise alerte sur notre capacité à devenir rebutant. S’accrocher à l’ancien monde est rebutant. »

Sur la stratégie de la France insoumise
« Clémentine Autain nous a fait perdre une semaine pour savoir s’il fallait soutenir ou non les gilets jaunes. »
« La ligne Autain a été mise en œuvre lors de cette élection européenne. Et elle a pris 6%. »
« La France insoumise a été salement frappée à cette élection mais elle n’est pas à terre. »
« Ce que fait Clémentine Autain est déloyal mais, comme elle ouvre la discussion, discutons. »

Sur Jean-Luc Mélenchon et 2022
« Sur 2022, il y a le temps de voir. Mélenchon ou pas Mélenchon, si c’est la même ligne que les européennes qui est appliquée, ce n’est pas la peine d’y aller. »
« Quel que soit le candidat, il faudra avoir un profil disruptif. »

Sur l’avenir de Raquel Garrido
« J’habite à Bagnolet, je pense que la Seine-Saint-Denis est un bastion de la France insoumise, et la France insoumise doit faire des démonstrations sur le terrain. »
« Dans le 93, les gens préfèrent s’abstenir plutôt que de voter à droite ou à l’extrême droite même si ça commence à bouger. »
« Pour les municipales, il faut se mouiller un peu et faire des démonstrations sur le terrain. Je ne sais pas si je vais concourir ou aider à ça dans la mesure où je peux. Il faut que je prenne des décisions. »

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