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Nous allons nous intéresser à la mystique chrétienne à travers Thérèse d’Avila, en parlant de son œuvre majeure, « Le Château Intérieur ». Ce livre représente la longue tentative de Thérèse d’Avila de nous expliquer, avec des mots, ce qui relève de Dieu et de l’union de l’homme avec Dieu. Ce qui est remarquable avec cet ouvrage, c’est que Thérèse d’Avila est bien consciente que les mots sont insuffisants pour expliquer ces réalités. Cependant, puisqu’elle ne peut s’exprimer autrement, elle tente malgré tout, avec une telle persévérance qu’elle parvient à nous offrir un livre qui est peut-être l’exposé le plus précis sur l’union mystique avec Dieu que l’on puisse formuler.
Pour reprendre notre métaphore de la montagne, Thérèse d’Avila semble nous dire : « Je sais que mes mots ne vous mèneront pas jusqu’au sommet, mais je vais faire en sorte qu’ils vous amènent aussi loin que possible, si cela peut vous faciliter la tâche. »
En quelques mots, Thérèse d’Avila, parfois appelée Thérèse de Jésus, était une religieuse chrétienne espagnole du 16e siècle. Elle a fondé plusieurs couvents à travers l’Espagne. Je ne vais pas m’étendre sur sa biographie, car tout est disponible sur Wikipédia, mais disons simplement qu’elle a eu une vie assez mouvementée au sein des ordres monastiques auxquels elle appartenait, avec les réformes qu’elle a souhaité y introduire et les controverses qui en ont découlé. Bref, il y aurait beaucoup à dire, mais nous nous concentrerons ici sur l’aspect mystique de sa vie.
Thérèse d’Avila aurait vécu, dit-on, de profondes expériences mystiques, ce qui lui a permis, à l’âge de 62 ans (cinq ans avant sa mort), d’écrire « Le Château Intérieur », également connu sous le nom de « Le Livre des Demeures ».
Pour le résumer brièvement, il explique comment l’âme humaine, à travers les pratiques spirituelles, se perfectionne, se rapproche de Dieu, s’unit à Lui, et les effets que cela procure.
Si le livre s’appelle « Le Château Intérieur », c’est parce que Thérèse d’Avila, consciente de la limite des mots, utilise cette métaphore pour illustrer son propos. Elle compare l’intériorité de l’être humain à un château composé d’un très grand nombre de pièces, au centre duquel se trouve Dieu. Dans cette illustration, elle explique comment l’âme, au départ à l’extérieur du château, progresse de pièce en pièce à travers la pratique spirituelle, déjouant les pièges successifs, jusqu’à atteindre le centre du château et, par là, atteindre Dieu.
« Connais-toi toi-même »
Ce qui est intéressant dans ce livre, c’est qu’il explore de nombreux concepts de spiritualité et qu’il ne se limite pas, contrairement à ce que l’on pourrait penser en lisant les premières pages, à un simple manuel chrétien. Il ne se contente pas de dire qu’il faut prier pour aller au paradis, mais va bien plus loin.
Thérèse d’Avila commence par nous parler de la nécessité de connaître son âme, et donc de se connaître soi-même. Elle dit ceci :
« Il est bien regrettable et confondant que, par notre faute, nous ne nous comprenions pas nous-mêmes, et ne sachions pas qui nous sommes. Celui à qui on demanderait, mes filles, qui il est, et qui ne se connaîtrait point, qui ne saurait pas qui fut son père, ni sa mère, ni son pays, ne prouverait-il pas une grande ignorance ? Ce serait d’une grande bêtise, mais la nôtre est plus grande, sans comparaison, quand nous ne cherchons pas à savoir ce que nous sommes, nous bornant à notre corps, et, en gros, à savoir que nous avons une âme, parce que nous en avons entendu parler et que la foi nous le dit. Mais les biens que peut contenir cette âme ; qui habite en cette âme, ou quel est son grand prix, nous n’y songeons que rarement. »
Il y a ici un précepte fondamental, qui peut être comparé à un principe bouddhiste : l’injonction à ne pas se contenter de ce que disent les textes religieux sur l’âme sans jamais le remettre en question, mais plutôt à aller voir par soi-même et à explorer sa propre intériorité. Il est en effet assez facile de prétendre que l’on a une âme simplement parce que notre religion nous l’a dit. Cependant, si l’on se contente de r...
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