Crise du système politique en Algérie, une question de gouvernance ?

Описание к видео Crise du système politique en Algérie, une question de gouvernance ?

Ne manquez pas notre émission politique de demain avec notre invité M. Sofiane Djilali, président de Jil El Djadid.
Thématique: Crise du système politique en Algérie, une question de gouvernance ?

Nous reviendrons sur les derniers événements et notamment le déroulement de l'élection du 7 septembre, l'annonce des résultats par l'Autorité Nationale Indépendante des Élections (ANIÉ) puis par la Cour constitutionnelle et les réactions qu'elles ont suscitées.

L'invité:
Sofiane Djilali commence son parcours politique en 1989 lorsqu’il s’engage au Parti du renouveau algérien (PRA) dont il a été le secrétaire général. Il a été membre du Conseil national de transition (CNT) au milieu des années 90.
En mai 1999, il démissionne du Parti avec plusieurs cadres en raison du rapprochement avec le président Bouteflika.
Au début des années 2000, il tente de créer un parti politique mais il butera sur le refus des autorités à lui donner l’agrément. En 2004, Sofiane Djilali devient membre de la direction de campagne du candidat Ali Benflis aux élections présidentielles. En 2011, Il fonde Jil Jadid, nouveau parti politique. Sofiane Djilali participe au lancement en 2014 à Zéralda de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), une alliance large de partis politiques qui appelle à une transition démocratique qu’il quitte un peu plus tard.
En 2018, il annonce, avec plusieurs partis, associations et militants de la société civile et des droits de l’homme, la création du mouvement citoyen « Mouwatana » (citoyenneté) destiné à « hâter le départ du régime et à préparer les conditions d’une transition politique pacifique » et contre le 5e mandat d'Abdelaziz Bouteflika. .
En 2019, Djilali rejoint le Hirak et affirme qu'un changement de Constitution est nécessaire, et préconise d'aller rapidement vers une élection présidentielle de transition, avec un nouveau président qui s'engagerait à lancer dès son élection un processus constituant.
Début décembre 2019, il annonce le rejet de Jil Jadid de l’élection présidentielle du Douze Douze mais le 17 du même mois, il considère l'élection s’impose de fait comme un repère nouveau pour l’ensemble des protagonistes de la crise politique..
De nombreux Hirakistes lui reprochent alors son approche conciliante envers le pouvoir en place, approche perçue par une partie du mouvement comme une trahison des idéaux initiaux du Hirak, qui exigeaient une rupture radicale avec le système.
Une autre critique concerne les déclarations de Djilali affirmant que certains slogans scandés lors des marches visent à déstabiliser le pays. Il a suggéré que certains courants au sein du Hirak sont manipulés par des forces extérieures, ce qui a accentué les tensions entre lui et une frange du mouvement.
Par ailleurs, un profond schisme au sein du Hirak a exacerbé ces différends. Il fait partie de ceux qui estiment que des acquis importants ont déjà été obtenus grâce au Hirak et qu'il est maintenant temps de les concrétiser par des réformes internes plutôt que de poursuivre un affrontement total avec le système

#algerie
#presidentielle
#hirak
#jil_jadid
#tebboune
#anie
#cour_constitutionnelle

Комментарии

Информация по комментариям в разработке