Pérégrinations progressiennes - Haken - The Mountain [Album reaction]

Journal d’exploration, 13 Kr. 26..
Ces montagnes sont-elles sans fin ? Est-ce l’altitude qui ralenti le temps ? Heureusement qu’Haken me guide à travers ce chemin interminable. Difficile de se perdre, il n’y a que peu d’embranchements possibles, mais chaque pas comporte un risque. Je relis mon journal lorsque nous nous posons. La béatitude devant les prodiges de la nature progressienne s’évanouissent chaque jour qui passe. Là où je ne voyais que magnificence, je ne perçois fatigue, danger et impatience. Aujourd’hui encore, un éboulement de pierres nous a frôlé de beaucoup trop près pour considérer ces montagnes comme autre chose qu’une barrière, un bouclier. Comme pour le désert de Badakhshan, il me faut traverser une épreuve initiatique pour arriver à la région de Métallia… Peut-être aurais-je dû attendre encore un moment avant de me lancer ?

Haken, au contraire, semble dans son élément. Il est certainement la seule raison pour laquelle je ne deviens pas fou ici. Ses histoires et ses chants m’apaisent. Le soir venu, sa voix d’or conte des batailles anciennes de royaumes disparus (s’ils ont jamais existé). Celle que je préfère est celle du « Roi Cafard ». Je ne m’en lasse pas, pas plus que lui. Toutefois, nous n’en partageons pas la même interprétation. Qu’importe, cela occupe nos soirées et nos pauses. Grâce à lui, je m’échappe du piège naturel des montagnes de Métallia, j’explore en pensée d’autres mondes, d’autres temps.
Voici à peu près comment Haken raconte l’histoire du « Roi Cafard » :
[…]

Site officiel de Haken : https://hakenmusic.com/
Musique supplémentaire par Glaston, Game of tones :
https://glaston.bandcamp.com/album/in...
Ma carte : http://www.progarchives.com/

Playlist Haken – The Mountain:
0:00 Intro
3:24 The Path
6:12 Atlas Stone
18:04 Cockroach King
30:50 In Memoriam
36:53 Because It’s There
41:18 Falling Back to Earth
55:33 As Death Embrace
58:50 Pareidolia
1:09:17 Somebody
1:18:40 The Path Unbeaten
1:20:55 Nobody
1:25:52 Conclusion