Protégeons la forêt: Emmanuel Risacher nous parle de la diversité de la forêt de la Gendronnière

Emmanuel Risacher, moine zen, forestier et un des responsables du temple zen de la Gendronnière nous entretient sur la diversité et la richesse de la forêt du temple.

Pour cette forêt l'AZI organise une campagne de crowdfunding afin d'acquérir 19ha de forêt qui risque de disparaître.

Pour plus d'informations sur cette campagne de financement participatif: https://ulule.com/forest-sangha

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AIDEZ-NOUS !

Apportez votre soutien afin de sauver 19ha de forêt riche en diversité florale et faunesque !

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CONCERNANT LA RICHESSE FORESTIERE DE LA GENDRONNIERE

Voilà le type de forêt de la région, le taillis sous futaie, avec ses gros chênes éparses qu’on appelle les réserves. Les chênes de tous les âges sont tous ces grands arbres qui viennent chercher la lumière et qui dominent la forêt. Ils sont accompagnés par les charmes qui eux sont entre la lumière et l’ombre et qui sont un lien entre le premier et le deuxième étage forestier. Le couvert qu’ils produisent filtre la lumière au niveau du sol ce qui crée un sous-bois avec peu de végétaux juste quelques arbustes comme le houx et le fragon, du bois mort et un tapis de feuilles mortes qui se décompose en humus à l’odeur si agréable après la pluie. C’est la promesse de la fertilité qui permet aux arbres de se développer avec vigueur et générosité.
Le peuplement est composé essentiellement de chênes et de charmes mais il y a quelques individualités comme le châtaignier, le frêne, et aussi le merisier et l’alisier qui sont des bois très précieux car plus rares et recherchés en ébénisterie.

A côté de ça il y a d’autres arbres qui sont beaucoup plus envahissant comme le tremble qui ont une générosité, un développement somptueux, un peu la mauvaise herbe mais il sait se faire aimer par le son de son feuillage au vent, son odeur forte de végétal et son bois blanc pour la production de papier.

Cette forêt s’étend de part en part mais en même temps est en danger par rapport à l’activité humaine qui la cerne. L’homme adore la forêt alors il la grignote… bizarrement, goulûment d’une certaine façon. La forêt maigrit, elle devient plus lisière que massif c’est là le danger. Nous avons l’opportunité de la sanctuariser. Voilà, aidez-nous. Ce sera pour nous, pour vous et pour la forêt un bien précieux.

Emmanuel Risacher