Les infections urinaires communautaires de l'adulte : Aspects pratiques

Ah, douce vessie, pourquoi tant de drames ? Pourquoi transformer chaque goutte en une épreuve olympique, chaque passage aux toilettes en un sprint désespéré ? L’infection urinaire débarque toujours au pire moment : lors d'un trajet interminable ou une réunion d'importance majeure où l'envie impérieuse d'uriner devient un cas de force majeure. “Tiendra ? Ne tiendra pas ?”
Les toilettes deviennent un lieu sacré. A peine en es-tu sorti que tu dois y retourner cinq minutes plus tard.
Les toilettes publiques, jadis boycotées par principe d’hygiène, deviennent des lieux côtés.
Puis vient le grand soulagement où la vessie capitule enfin, vaincue par les antibiotiques.
Mais voilà, parfois l’infection décide de prendre l’ascenseur, direction les reins. La fête dégénère en pyélonéphrite. Et là, les reins, ces ouvriers silencieux, risquent de stopper ces désagréments et mener à une insuffisance rénale. Bref, ce qui soulage les va-et-vient peut finir par compromettre le "réservoir d’essence vitale".