Essai Volkswagen Golf Sportsvan 2.0 TDI 150 DSG7 Carat (2018)

« Voici la Volkswagen Golf Sportsvan. C’est un modèle qui vient se placer entre la Golf berline et le monospace Touran, une sorte d’intermédiaire entre les deux. La Golf Sportsvan a été restylée comme la Golf en 2017 avec au programme de très légers changements sur le bouclier avant. Evolution la plus facile à reconnaître : les modèles qui avaient droit au xénon auparavant sont passés maintenant au 100 % LED». Les motorisations ont pas mal évolué en essence, notamment avec l’arrivée d’un 1.5 l TSI 130, mais les diesel ont moins bougé : on retrouve les TDI 115 et 150, ce dernier recevant désormais une DSG7 au lieu de la DSG avant restylage.



L’intérieur n’évolue guère si ce n’est pas petite touches, notamment au niveau de la sellerie ou des inserts décoratifs. On retrouve une planche de bord bien présentée qui peut recevoir en haut de gamme un écran de 9,2 pouces tandis que les équipements de sécurité intègrent maintenant le freinage automatique d’urgence avec détection piéton. A l’arrière la banquette coulisse en 2/3-1/3 comme sur le Scénic et offre une très belle habitabilité et plusieurs clins d’œil au monde des monospaces comme les tablettes aviation. Le coffre frôle les 500 dm3 banquette reculée à fond. C’est moins que sur la plupart des monospaces compacts. En avançant la banquette, le volume augmente, mais dommage que le renfort de caisse gâche l’espace disponible.



« Au volant, cette Golf Sportsvan est très proche d’une Golf, autrement dit, pour une monospace, si on la considère comme un monospace, elle est très dynamique. On a plus la sensation de conduire une berline et c’est plutôt agréable. Comme la voiture est moins haute qu’un monospace, moins lourde aussi, les performances à motorisations équivalentes sont supérieures». Du coup, avec ce TDI 150, les relances semblent toujours faciles même sur autoroute. Bon point pour la boîte DSG, toujours aussi rapide, douce et bien gérée. Le confort est lui aussi satisfaisant, même si chez les monospaces un C4 Picasso est plus moelleux.



Son gabarit moindre lui permet également d’être le plus sobre parmi les monospaces équivalents. En tarif, le Sportsvan se place logiquement entre la Golf et le Touran. Il vient du coup se positionner en face des C4 Picasso ou Scénic équivalents. Un peu cher pour un demi monospace, mais vous avez le logo Volkswagen et des prestations très proches pour le même prix que les français.

« Les atouts de la Golf Sportsvan par rapport à une berline viennent de sa meilleure habitabilité, sa meilleure modularité, tout en gardant des sensations de conduite proche de la berline. Mais par rapport à des monospaces compacts

, l’espace intérieur, aussi bien pour les passagers que pour les bagages, est moindre. »