Archipel connu en tant que destination de rêve, le Cap Vert est formé de dix îles. Ce petit État insulaire se situe au large de l’Afrique de l’ouest, dans l’océan Atlantique. Découvert dans les années 1450, le Cap Vert renfermait alors beaucoup de mystères ! Depuis, ce pays est peuplé et a développé une culture qui n’attend qu’à être découverte.
Il regroupe donc Santo Antão, São Vicente, Santa Luzia, São Nicolau, Sal et Boa Vista. L’autre groupe d’îles comprend les îles Sotavento, aussi connues sous le nom des îles sous le vent. On y retrouve Maio, Santiago, Fogo, ainsi que Brava. Pratiquement toutes ces îles sont habitées, à l’exception d’une, Santa Luzia. En effet, l’île de Santa Luzia est dépourvue de végétation et d’eau, ce qui la rend assez hostile pour y vivre. Elle est tout de même accessible à la journée, pour des sorties touristiques par exemple, car elle présente un patrimoine géologique intéressant. Entre montagnes, collines et zones plates, Santa Luzia reste une fierté du Cap Vert! A l'inverse, l'île la plus peuplée du pays est Santiago, dont nous allons parler dans le deuxième fait.
De toutes les îles de l’archipel, Santiago est celle qui connaît la plus grande surface et la plus grande population. Nous parlons bien de population et non de visites touristiques, car sinon, c’est l’île de Sal qui voit le plus de monde, et de loin! Si on s’intéresse vraiment à la population civile du Cap Vert, il faut savoir que ce pays est habité de 555 000 habitants. Parmi toute cette population, qui est d’ailleurs variée entre ethnies d’Afrique et d’Europe, 274 000 peuplent Santiago! Cela représente donc presque la moitié de la population concentrée en une seule île! Après tout, l’île de Santiago a une superficie de 991 kilomètres carrés. C’est donc là que se trouve la capitale, la ville de Praia. Cet endroit est une capitale digne de ce nom, étant donné qu’elle répond à tous les besoins possibles! Elle est à la fois le port pour les bâteaux ferry arrivant sur l'île, ainsi que l’aéroport international du pays!
Lorsqu’on parle du Cap Vert, il est impératif de parler de son patrimoine naturel, et plus précisément de sa géologie. Ces îles renferment des perles de la nature! Par exemple, le Pico do Fogo est le plus haut sommet du Cap-Vert, et culmine à 2 829 mètres d'altitude. Ce pic est un stratovolcan, c’est à dire que c’est un volcan formé à partir de plusieurs couches de lave séchée, de pierres et de cendres. Comme son nom l’indique, il se trouve sur l’île de Fogo. Son activité a débuté il y a environ une vingtaine de millions d’années, et il est toujours actif depuis! Sa dernière éruption en date fut de novembre 2014 à février 2015. Durant ces 77 jours consécutifs, c’est plus d’une centaine de millions de tonnes de lave qui se sont écoulées, détruisant deux villages. D’autres événements géologiques sont remarquables au Cap Vert. On pense notamment au cratère nommé Pedra de Lume, qui mesure environ 1,8 kilomètre de diamètre! Ce dernier porte mal son nom, car il s’agit non pas d’un cratère mais d’un volcan éteint. Et vu que ce dernier se situe près de la côte, l’eau a fini par s’y infiltrer et former des étangs salés.
Dès lors que les îles ont été découvertes par les navigateurs portugais, ces dernières ont servi en tant que lieu de commerce important. En effet, le Cap Vert était une terre où circulaient les esclaves, qu’on venait chercher en bateau. C’était également un endroit où se ravitailler, lorsque les navigateurs avaient besoin de faire une halte par exemple. De plus, l’archipel proposait des ressources importantes à l’époque comme le charbon. Enfin, le dernier centre d’intérêt pour le Cap Vert, à l’époque, était la faune maritime. La chasse à la baleine était donc une activité répandue et souvent pratiquée aux alentours du Cap Vert, ce qui représentait un avantage économique autrefois. Le pays a donc sacrément été marqué par l’exploitation, et a perdu cette dynamique à partir du 19e siècle, lorsque l’esclavage fut aboli. Malgré cela, l’archipel est resté sous le contrôle de la nation portugaise jusqu'en 1975, avant d’obtenir son indépendance à l’issue de la décolonisation.
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