Deux jours à tuer

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EDUCATION POSITIVE ?
L’éducation positive fait actuellement débat. Essentielle pour les uns, d’autres l’accablent de tous les maux. Au milieu de ces conflits d’experts, conflits souvent relayés par les professionnels de la santé qu’ils côtoient, les parents sont parfois perdus : comment faire pour bien faire ?
Ce questionnement est source de tensions, de culpabilisations, voire d’impuissance et de résignation.
Pour définir ce que pourrait être l’éducation positive, nous pouvons nous référer à la théorie de Jeffrey Young, fondateur de la schémathérapie.
Pour Young, tout enfant (et tout adulte) est mû par la satisfaction de cinq besoins :
L’attachement et l’affiliation ;
Le sentiment de compétence, d’autonomie, d’identité ;
Les limites et l’autocontrôle (pour en revenir à la querelle entre anti et pro-éducation positive, nous pensons que ce besoin-là est également essentiel pour qu’il y ait « éducation positive », sans cela la positivité devient laxisme) ;
La spontanéité et le jeu ;
L’expression de ses besoins et de ses émotions.
Une éducation soucieuse de la satisfaction de ces besoins (sans que cette satisfaction soit excessive) pourrait être qualifiée de "positive". Pourquoi ces besoins-là ?
Jeffrey Young a montré le lien unissant des schémas dysfonctionnels sévères à l’âge adulte et la carence (ou l’excès de satisfaction) de ces besoins. Ces schémas naissent pour la plupart durant le petite enfance et peuvent engendrer, à l’âge adulte, des troubles de personnalité ou des schémas dysfonctionnels au cœur d’autres troubles (tels que les troubles anxieux et dépressifs, les troubles du comportement alimentaire…)
(Extrait de "Deux jours à tuer", de Jean Becker, 2008).

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