A Saucerful of Secrets - 1968 - Pink Floyd - Cult Songs

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« A Saucerful of Secrets »

Par Samuel Regnard
Le 27 juillet 1968 : Pink Floyd sort "A Saucerful of Secrets"


Barrett marginalisé, puis viré de son propre groupe, l’arrivée de David Gilmour aide Pink Floyd à entrer dans une nouvelle ère créative. (Re)plongez dans A Saucerful of Secrets

Le deuxième LP de Pink Floyd est un album de transition, littéralement. L’enregistrement commence fin 1967 avec Barrett comme leader symbolique, mais de plus en plus perturbé, qui se met rapidement ses potes à dos : il leur fait des blagues pendant les répétitions, devient catatonique pendant les concerts, se barre au milieu d’une importante session radio de la BBC et daigne à peine bouger les lèvres pendant un play-back télé dans l’émission American Bandstand.

Fin 1967, le groupe demande à son ami musicien de Cambridge, David Gilmour, de le rejoindre. Début 1968, alors que l’album n’est pas terminé, Barrett est officiellement écarté. Une seule de ses compositions, “Jugband Blues”, se retrouvera sur Saucerful of Secrets (Waters en rejette deux autres – largement piratées depuis —, les envoûtantes “Vegetable Man”et “Scream Thy Last Scream”). L’album semble enregistré à la va-vite, mais on y entend les autres membres du groupe arriver à maturité en tant qu’auteurs de chansons. Le sommet, c’est “Remember a Day”, de Wright, sur lequel on retrouve la superbe guitare slide de Barrett qui donne des frissons et trace une ligne de partage entre sa pop elliptique, fantasque, et le psychédélisme plus contrôlé qui viendra plus tard, « Set the Controls for the Heart of the Sun”, de Waters, annonce ainsi les voyages à venir vers les espaces lointains, avec ses volutes d’orgue, de vibraphone et de grosse caisse.

Le groupe ne sera plus jamais le même.

“Ça parle d’un inconnu qui, tout en pilotant une puissante soucoupe volante, est submergé par des tendances suicidaires le poussant vers le soleil”, dit Waters, qui pompe en partie ses textes sur un livre de poésie chinoise. Mais “Jugband Blues”, qui clôt le disque, en constitue le moment le plus poignant. “I’m most obliged to you for making it clear that I’m not here” [Je vous suis très reconnaissant de bien faire comprendre que je ne suis pas là], chante Barrett, comme s’il prenait la porte pour sortir. Le groupe ne sera plus jamais le même.

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