Louis Abbiate (1866-1933) : « Les Elfes », poème symphonique (1887)

Louis Abbiate (1866-1933) (Principauté de Monaco)
Les Elfes, poème symphonique d'après Leconte de Lisle, op. 7 (1887)
Dir : Louis Frémaux

Avec l'aimable concours du Comité National des Traditions Monesgasques et de son président M. Alain Sangiorgio.

Louis Abbiate est né à Monaco, en 1866, dans une famille de musiciens. Très jeune il montre des dispositions particulières pour la musique en s'initiant au piano, à l'orgue puis au violoncelle. A l'âge de quinze ans, il obtient au Conservatoire de Turin un double premier prix de violoncelle et d'harmonie. L'année suivante, il est inscrit au Conservatoire de Paris, avec comme professeurs Franchomme et Delsart. Il quitte à vingt ans le Conservatoire avec un Premier Prix de violoncelle. De retour à Monaco, il est engagé comme soliste à l'Orchestre de Monte-Carlo. Mais Paris exerçait sur lui une attraction irréristible et on le retrouve, quelques années après, à l'Opéra-Comique comme violoncelle-solo. Devant sa notoriété croissante, il décide de commencer une carrière de virtuose et il est reçu avec enthousiasme dans les grandes villes d'Europe où il est considéré, en raison de sa virtuosité, comme le "Paganini du violoncelle". Ses nombreux engagements de soliste ne l'empêchent pas de se livrer à la composition. Mais ses œuvres n'auront jamais auprès du public, l'accueil qu'il espérait. Déçu, il renonce à sa carrière de soliste et accepte un engagement à la Scala de Milan qui est dirigée par Arturo Toscanini. Sa réputation de virtuose et, surtout, le succès de son ouvrage "La Méthode complète pour violoncelle'', lui donne l'occasion d'un voyage en Russie en 1911 où il est invité par le Conservatoire de Saint Petersbourg qui lui confie la classe de violoncelle. En 1920, après la Révolution russe, Louis Abbiate est autorisé à quitter le pays en n'emportant, comme tout bagage, que ses partitions et son violoncelle ! Commence alors pour lui la période la plus sombre de sa vie, avec la perte de son fils et la difficulté de se placer dans un orchestre. Il vivote sur la Côte d'Azur en jouant dans des petites salles de concerts. En 1922, la Municipalité de Monaco, qui vient de créer une Ecole de Musique, lui en confie la direction. Cette nouvelle situation, lui permet de reprendre la composition. Mais épuisé par tant d'épreuves, Louis Abbiate s'éteint à Vence le 23 juillet 1933.

Œuvres principales :
« Suite pour violoncelle et piano n°1 », op. 5 (publ. 1903)
« Les Elfes », poème symphonique d'après Leconte de Lisle, op. 7 (1887)
« Quatuor à cordes en fa majeur », op. 8 (publ. 1901)
« Quatuor à cordes en la majeur » (?)
« 1ère sonate pour violoncelle et piano en sol mineur », op. 12 (1890)
« Sonate pour piano n°1 », op. 15
« Suite pour violoncelle et piano n°2 », op. 16 (publ. 1907)
« Trio pour piano en ut majeur », op. 18 (publ. 1931)
« Illuminations », poème symphonique, op. 25 (publ. 1928)
« Sonate pour piano n°3 "Elégiaque" », op. 34
« Concerto en ré mineur pour violoncelle et orchestre », op. 35 (1895)
« Sonate pour violoncelle n°2 en ut majeur » op. 39 (?)
« Toccata » pour piano, op. 39 bis (1897)
« La Voix du luthier de Crémone » poème symphonique avec violon solo (?)
« Sonate pour piano n°4 "Quasi sonatine" », op. 47
« Symphonie en ré majeur » (?)
« Sonate pour piano n°5 "1914" », op. 64 (1914)
« 7ème sonate en ut mineur pour piano "De Profundis" », op. 74
« 8ème sonate en si bémol majeur pour piano "Liturgique" », op. 79
« Trois pièces pour piano », op. 87 (1918)
« Le Songe d'or », poème symphonique d'après Charles Nodier, op. 95
« Concerto "Italien" pour piano et orchestre en la mineur », op. 96 (1922)
« Duetto pour orgue et violoncelle », op. 99 (publ. 1928)
« Monaecencis », fantaisie pour piano et orchestre sur l'hymne monégasque, op. 110 (1925)
« Quatorze Préludes », pour piano (réunit les opus 78, 84, 97 et 115) (1916-1929)
« Treize Préludes-Etudes pour violoncelle solo » (publ. 1931)

On collectionCB3 we can also listen to Louis Abbiate's « Concerto pour violoncelle en ré mineur » (1895), « Le Songe d'or » poème symphonique (c. 1921), « Concerto pour piano "Italien" » (1922), « Monaecencis, fantaisie pour piano et orchestre sur l'hymne monégasque » (1925), Préludes pour piano -- sélection (1916-1929).

Pour mieux connaître le compositeur monégasque Louis Abbiate :
http://www.traditions-monaco.com/abbi...

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