Présentation de la pêche dites aux filets
Le filet est un engin de pêche passif permettant de cibler des poissons ou des crustacés (tourteaux, araignées, langoustes).
Il s’agit d’une nappe ou plusieurs nappes rectangulaires maintenues verticalement dans l’eau grâce à des flotteurs sur la corde supérieure et une corde plombée dans la partie inférieure. La maille du filet est sélective car elle est adaptée à l’espèce et la taille de poisson recherchée.
Selon l’espèce ciblée, le matériel est positionné en surface, en pleine eau ou à proximité de fonds vaseux, sableux ou rocheux. Le filet est mis à l’eau de préférence le long des récifs rocheux sur une ligne de profondeur identique.
Chaque extrémité du filet est balisée par une perche équipée d’un pavillon.
D’une façon générale, afin de garantir la fraîcheur du poisson, les filets sont relevés tous les jours à l’aide d’un vire-filet, il s’agit du virage du filet. Pour certaines espèces comme le rouget, le filet est filé et viré en l’espace de 2 à 3 heures. Une fois remonté à bord, le filet tombe sur une table de tri où le poisson est démaillé, éviscéré, classé puis stocké en caisse glacée.
Selon les espèces recherchées, le filet peut être fixe (calé) ou dérivant, droit ou trémail.
Le filet droit est composé d’une seule nappe de mailles. Le poisson est retenu par les ouïes lorsqu’il engage sa tête dans une maille qui est adaptée à la taille du poisson recherché. La couleur, la matière, l’épaisseur du fil participent à la sélectivité. Positionné près du fond, le filet maillant capture des espèces démersales vivant près du fond comme le rouget, le lieu, le merlu, le merlan ou des crustacés. Positionné entre deux eaux, il va permettre de cibler la bonite, le bar, la dorade royale ou encore les sars.
Le filet trémail est composé de trois nappes montées en parallèle. Les deux nappes externes (les aumées) ont des mailles plus larges que celle du milieu (la flue). Le poisson s’emmêle dans le filet qui forme une poche. Le trémail permet de cibler des espèces benthiques vivant sur le fond comme les poisons plats (soles, turbot…) et les crustacés (Homards, langoustes, araignées, tourteaux) ou des espèces démersales vivant près du fond comme la baudroie, les raies ou la seiche.
Le filet dérivant est pratiqué exclusivement dans l’estuaire de l’Adour. Le filet est filé à marée montante et est lié au navire par une extrémité. Le filet dérive (en descendant vers l’aval) dans l’eau douce de surface, tandis que les poissons remontent à la faveur du courant de marée dans l’eau salée sous la couche d’eau douce. Le filet dérivant permet de cibler des espèces migratrices comme le saumon atlantique, la truite de mer, la grande alose, l’alose feinte ou la lamproie marine.
Vidéo du CIDPMEM 64-40
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