Скачать или смотреть Reconnaître la Palestine : vrai geste ou pur écran de fumée ?

Dans cette conversation, nous posons deux questions simples et difficiles à la fois :
La reconnaissance d’un “État de Palestine” par certains pays occidentaux change-t-elle vraiment quelque chose pour les Palestiniens — en particulier pendant une situation qualifiée de génocidaire à Gaza ?

Israël peut-il invoquer le “droit à la légitime défense” pour justifier ses actions militaires à Gaza et en Cisjordanie occupée ?

À partir d'exemples précis (France, Canada, Royaume-Uni, Australie) et de références juridiques internationales (Cour internationale de justice, avis consultatifs de 2004 et 2024), nos invitées analysent les mots qui circulent dans l’espace public — “paix”, “sécurité”, “solution à deux États”, “légitime défense” — et ce qu’ils recouvrent concrètement sur le terrain. Elles décrivent aussi le coût humain : destructions massives d’infrastructures civiles, déplacement quasi total de la population de Gaza, interruption durable de l’accès à l’école et aux soins.

Thèmes abordés :

– Reconnaître l’État de Palestine en plein conflit : geste politique sincère ou stratégie de “blanchiment occidental” destinée à apaiser l’opinion publique intérieure tout en évitant des sanctions réelles contre Israël ?

– Pourquoi la comparaison avec les sanctions rapides et massives contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine révèle un double standard assumé par les gouvernements occidentaux.

– Le rôle central du soutien militaire, financier et diplomatique occidental à Israël, et la question de l’impunité.

– La position déclarée du gouvernement israélien : refus explicite d’un État palestinien souverain sur la base de la solution à deux États. (Déclarations publiques de Benjamin Netanyahou.)

– Le “droit à la légitime défense” : dans quelle mesure un État qui occupe un territoire peut-il s’en prévaloir ? Analyse des avis de la Cour internationale de justice (CIJ), notamment celui du 9 juillet 2004 sur le mur en Cisjordanie, qui affirme qu’une puissance occupante ne peut pas invoquer ce droit vis-à-vis du territoire qu’elle occupe.

– Proportionnalité et nécessité : que dit le droit international humanitaire sur l’usage de la force, et comment ces critères se confrontent aux chiffres évoqués par nos invitées (morts palestiniens, destruction des logements, hôpitaux hors service, écoles fermées, enfants sans scolarisation depuis deux ans).

– L’urgence humanitaire immédiate : pourquoi la “reconnaissance diplomatique” ne protège pas les civils à Gaza, aujourd’hui déplacés presque intégralement, privés de soins et d’accès à l’éducation.

Pour aller plus loin :
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