Focus sur les porte-hélicoptères amphibie français

La Marine française compte trois PHA pour porte-hélicoptères amphibie : le Mistral, le Tonnerre, et le Dixmude. Destinés à effectuer des missions de protection et d’intervention, ils sont composés d’un équipage de 200 marins et peuvent embarquer chacun jusqu’à 900 soldats.

De dimensions identiques, chaque porte-hélicoptères déplace 22 000 tonnes à pleine charge à une vitesse de 35 km/h.

Un porte-hélicoptères amphibie c’est bien sûr une base aérienne flottante pour hélicos mais c’est aussi un port qui permet de débarquer au sol des troupes et des véhicules d’où le terme « amphibie ».

A l’arrière du bâtiment, un bassin intérieur, le radier, accueille plusieurs embarcations appelées chalands. Le débarquement des troupes et des véhicules se fait grâce à ces embarcations qui sortent par l’arrière via une porte basculante. Chaque porte-hélicoptères français peut transporter jusqu’à 60 véhicules blindés ou 13 chars.

Avec une capacité d’emport de 16 hélicoptères, leur déplacement entre le hangar de stockage et le pont d’envol s’effectue grâce à deux plateformes élévatrices. Il y a six zones d’appontage sur le pont. Une grue permet aussi de débarquer au sol des hélicoptères.

Ces bâtiments sont aussi tous équipés d’un hôpital de 750 m2 avec deux blocs opéra­toires, une salle de radiologie et 69 lits. Et pour assurer leur protection, ils sont équipés de canons, de mitrailleuses et de systèmes d’autodéfense anti-aérienne.

Quant au choix du nom des bâtiments, il est le fruit d’un processus de réflexion global impliquant de nombreux acteurs au sein de la Marine dont des historiens. Mais c’est au ministre des Armées que revient la décision finale. Le Mistral et le Tonnerre font référence aux éléments naturels. Quant au Dixmude, il porte le nom d’une bataille de la Première guerre mondiale qui s’est déroulée en Belgique à Dixmude. Une bataille où était engagée des fusiliers marins.