Réalisé par Vincent Delépine et Ugo Bouccara
Image, montage et étalonnage : Vincent Delépine
Ecrit par Ugo Bouccara
Composé, enregistré, mixé et masterisé par Tempo Studio
(Alexandre Ruggeri & Augustin Saldjian)
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Paroles :
On a fait le tour des thèmes des styles des modes des influences
Les mecs déter ceux qui galèrent, les poolparties, les « nique la France »
La vie en cité, la drogue, l’argent, le show-business
Les armes, encore la dogue, l’argent et tous les frocs qui se baissent
Le rap de tess, le rap conscient, le rap hardcore, le rap chanté
La mauvaise réputation d’un genre qui s’est bien implanté
Les inégalités sociales, le sexe et le racisme
Les rappeurs qui pour leurs textes atterrissent en cour d’assise
Qui a le plus de fric et qui a les plus grosses montres
Qui veut frapper des flics qui en a marre de voter contre
Le front national les politiciens corrompus
La classe moyenne qui disparaît et le dialogue qui s’est rompu
Les belles voitures, encore l’argent, et la célébrité
La fausse virilité et la street crédibilité
La force le pouvoir et encore une petite couche d’oseille
L’alcool, le shit, les drogues bien plus acides que la groseille
La coco bien blanche, la dépression, les over-doses
Les séjours en prison, la vie en noir, la mort en rose
Les billets violets, le shit bien jaune, la beue bien verte
Les cartes bleues, le ciel trop gris, le rouge du sang qui sort des veines
Les violences urbaines, les crimes et les carnages
Les guerres civiles, les génocides et l’esclavage
Un système pourri qui poussent des gens au complotisme
Les illuminatis, les francs-maçons les hypnotisent
Le sexe encore le sexe, les femmes qui se font traiter de putes
Les mecs claqués au foot qui disent marquer les plus beaux buts
De la fake testostérone engendrée par l’effet de groupe
Et encore les mêmes mecs qui disent soulever les plus belles coupes
Les histoires d’amour, le coeur qui se brise en mille morceaux
La pression sociale qui pèse sur les muscles dorsaux
L’envie de voyager de tout quitter même sa famille
Ses amis, son confort de vie car le cerveau se barre en vrille
L’egotrip puis l’egotrip, et encore l’egotrip
Y’a le rap pour les gros titres et y’a le rap qui vient des tripes
Les fringues, les dents en or, les egos sur-dimensionnés
Les faiblesses cachées, les bites sucées non mentionnées
L’envie de réussir, vouloir être le meilleur
Ceux qui croient être le messie, ceux qui se créent leur propre malheur
Ceux qui rappent assis laissant l’autotune faire le taf
Ceux qui disent palper d’l’oseille alors qu’ils grattent l’argent de la caf
L’industrie musicale, l’achat des vues, la course aux likes
Perso ce qui m’intéresse c’est de me concentrer sur le mic
La consommation trop élevée de la musique quotidiennement
L’art et le business qui s’attirent comme deux aimants
L’école du micro d'argent, La première consultation
Opéra Puccino, Le tour de la question
Je pense vraiment qu’il n’y aura plus jamais de classiques
Car je vois qu’on astique sur du rap en plastique
Je crois qu’on a fait le tour et je pense pas relever le niveau
C’est dur de continuer et d’essayer de faire du nouveau
Je pensais être différent mais j’ai vite vu que c’était faux
J’ai peut-être du talent mais moi aussi j’ai mes défauts
Je crois qu’on a fait le tour et je pense pas relever le niveau
C’est dur de continuer et d’essayer de faire du nouveau
Je pensais être différent mais j’ai vite vu que j’avais tort
Je suis encore vivant mais je crois bien que le rap est mort
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