Takana Zion concert rappel à l'ordre 2009 en Suisse (complet)

Armé de lyrics, de vybes et de flow, TAKANA ZION a accédé au trône musical guinéen en 2007 par un coup d’Etat sans effusion de sang.

Il s’empara du trône sonore et contraignit ses principaux opposants à la disparition.

L’auteur de Zion prophète trouva un écosystème musical largement dominé par les envahisseurs étrangers.

D’abord du reggae morphine et rap afro-américains, en suite du raggaeton colombien, et enfin du zaïrois venu du Congo.

Pour contraindre ses adversaires à la disparition, le petit fils de Kanamacina réquisitionnera plusieurs domaines pour bâtir de nombreuses sociétés de fabrication de tubes.

Certaines sociétés appelées « Albums Nationaux » visaient l’autosuffisance sonore au niveau national, notamment :

✅Khamet Tokiwouya
✅Guèssèguè Toumbouii
✅M’baridé
✅Black Mafia (au nombre de 8 ).

D’autres sociétés visaient à ouvrir son empire au monde entier. Il fit plusieurs missions diplomatiques en France 🇫🇷, en Jamaïque et un peu partout dans le monde.

A son retour, il bâtira d’autres sociétés d’exportation musicales (Albums internationaux) comme :

✅Rappel à l’ordre
✅Kakilambé
✅Rasta gouvernement
✅Good life
✅Human supremacy

Ces gros titres marqueront le début d’un pouvoir sans partage sur le trône musical guinéen. Ils contraints de nombreux opposants à l’exil. D’autres même reconvertis en politiciens.

Ses détracteurs l’accusent d’abus du pouvoir. « Il n’a aucune ambition de céder son trône. Il a élevé le niveau très haut. » se confie l’un des opposants sous l’anonymat.

Pour rendre son empire ingouvernable, les opposants farouches à son pouvoir ont usé de plusieurs moyens : exclusions à des événements, sabotages, diffamations, boycotts, etc.

Pour se faire respecter, le dictateur envisagea une technique de réplique en violent le principe de non-utilisation des armes nucléaires en tant de conflits.

Il bombardera ainsi plusieurs foyers de tympans avec les armes sonores particulièrement dangereuses comme « Wo bam-ban ».

La communauté internationale parle même « d’un crime contre l’humanité ». L’Union européenne décrit une « situation d’urgence » pour sauver les voix désormais soumises au silence.

Avec 19 albums à son actif dont 6 internationaux et plusieurs centaines de singles et featuring, l’empereur à multiples talents n’a pas encore dit ses derniers mots.

Alors que son pouvoir est décrit impopulaire par ses détracteurs, l’auteur de « Crezy Soldier » vient de tripatouiller la constitution musicale pour un mandat de plus.

C’est le peuple, lui-même, qui soutient et légitime la dictature de Mangana en répondant massivement à tous ses appels. Même en affrontant le soleil et la pluie.

La puissance nucléaire sonore de Mouctar Soumah est encore plus forte aujourd’hui qu’hier.

Ousmane BANGOURA