UNE SERVEUSE A SAUVÉ UN BÉBÉ ET A ÉTÉ LICENCIÉE. QUAND LE PROPRIÉTAIRE A DÉCOUVERT...

UNE SERVEUSE A SAUVÉ UN BÉBÉ ET A ÉTÉ LICENCIÉE. QUAND LE PROPRIÉTAIRE A DÉCOUVERT...

Danielle a commencé sa journée de travail dans le restaurant de luxe, gérant la routine habituelle. La salle était animée, avec des clients appréciant leur petit-déjeuner. Elle souriait en servant les tables, s'assurant que chaque client soit satisfait. C'était une matinée ordinaire, mais cela allait changer. En apportant une commande de crêpes et de jus d'orange à une famille, Danielle entendit un son d'étouffement venant d'une table voisine. Rapidement, elle se tourna et vit un enfant luttant pour respirer, le visage devenant rouge. Sans hésiter, Danielle courut vers la table, éloigna la chaise et commença à appliquer la manœuvre de Heimlich. Chaque seconde semblait une éternité, mais après quelques moments tendus, l'enfant expulsa finalement le morceau de nourriture qui l'étouffait et recommença à respirer normalement. Les parents de l'enfant, sous le choc, remercièrent répétitivement Danielle. "Vous avez sauvé notre fils! Nous ne savons pas comment vous remercier!", dit la mère, les larmes aux yeux. Le père, tout aussi ému, serra la main de Danielle, exprimant sa profonde gratitude. Avant que Danielle ne puisse répondre, Étienne, le gérant du restaurant, apparut avec une expression furieuse.

"Danielle, pouvons-nous parler ?", dit-il, la conduisant dans un coin plus tranquille, loin des regards curieux des clients. "Vous étiez hors de votre zone désignée," commença Étienne, d'une voix froide et calculatrice. "Peu importe ce qui s'est passé, votre responsabilité est de suivre les règles." "Mais j'ai sauvé une vie !" rétorqua Danielle, encore incrédule face à la réaction du gérant. "Ce que j'ai fait était nécessaire. L'enfant aurait pu mourir !" "Cela ne justifie pas d'être hors de votre poste. Vous devez accomplir vos tâches comme il se doit. Vous êtes renvoyée, avec effet immédiat," déclara Étienne, d'une expression implacable. Danielle sentit un nœud dans la gorge en retirant son tablier. "C'est une injustice," murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour Étienne. Elle quitta le restaurant, se sentant dévastée et humiliée. Dévastée, Danielle marchait lentement vers chez elle, encore sous le choc des événements de la journée. Chaque pas semblait lourd, et la douleur de l'injustice la consumait. En arrivant chez elle, elle fut accueillie par sa mère et sa sœur cadette, Gabrielle, qui remarquèrent immédiatement son expression abattue. "Que s'est-il passé, Danielle ?" demanda sa mère, avec une inquiétude évidente dans la voix. Danielle soupira profondément avant de répondre.