Baye Amsatou Diakhaté : Waxtaan wu am solo ci Serigne Touba

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Le Serviteur du Prophète est né en l'an 1270 de l'Hégire (correspondant à 1853/54 du calendrier Grégorien) dans le village de Mbacké Baol fondé en 1795, sur un don du Damel Amary Ngoné Sobel,
par son aïeul Maharam Mbacké. Cet ancêtre éponyme fut le père de Habîb Allah grand-père de Cheikh Ahmadou Bamba en ce sens qu'il eut avec Sokhna Anta Sali un fils du nom de Muhammad MBACKÉ qui sera plus connu sous le nom de Momar Anta Sali. Suivant la tradition familiale qui était l'enseignement du CORAN et des Sciences Religieuses, Momar Anta Sali, futur père de Cheikh Ahmadou Bamba, dut entamer ses études dans les écoles du Ndiambour, notamment à Koki sous l'autorité du Cheikh Massamba DIOP descendant de l'illustre Mukhtâr Ndoumbé. A l'issue de sa formation littéraire, Muhammad MBACKE dut, pour parfaire ses connaissances théologiques, se rendre chez un autre éminent Cheikh du nom de Muhammad SALL, résidant au Saloum dans une localité nommé BAMBA qui sera d'ailleurs celui que portera le futur enfant de Momar Anta Sali. Une fois ses études achevées, celui-ci rejoignit son village natal MBACKÉ où il se mit à l'enseignement; sa renommée de piété et d'érudition ne tardant pas à s'entendre, des disciples lui vinrent de partout. C'est dans ce contexte d'effervescence intellectuelle que naquit en 1853/54 le second enfant de Sokhna Mariama BOUSSO: Muhammad Ibn Habîb que la Postérité connaîtra mieux sous le nom de Cheikh Ahmadou BAMBA. Ayant grandi sous l'atmosphère de piété et de vertu dont irradiait sa mère, dénommée à ce titre «Jâratu-Lâh» (la voisine de DIEU), le jeune enfant développa très tôt un sentiment religieux et une pureté morale ne pouvant s'expliquer que par une Faveur Divine particulière. Le jeune Ahmadou BAMBA fut envoyé plus tard au Jolof, chez l'oncle maternel de sa mère, le grand exégète du CORAN, Mbacké NDOUMBÉ, lorsque son père décida d'aller s'installer au village Ndia-Kane où il avait ses racines maternelles et où il comptait poursuivre ses enseignements. Il fallut cependant au Cheikh Momar Anta Sali émigrer quelques années plus tard, au Saloum suivant l'ordre du conquérant religieux Maba Diakhou Ba (m. en 1867) qui, pour éviter les risques de représailles des ceddos sur les musulmans que faisait peser sa croisade religieuse contre les souverains du Jolof, déplaçait ses coreligionnaires vers le Sud. Pendant ce temps, le jeune Ahmadou BAMBA, resté au Jolof et en âge d'entrer à l'école coranique, se fit enseigner une partie du Livre Saint par son grand-père Macké NDOUMBE. Il sera, par la suite, confié, à la disparition de celui-ci, à son oncle maternel, le grand érudit Mahammad BOUSSO chez qui il restera jusqu'au retour dans le Jolof du conquérant Maba Diakhou qui, ayant assujetti les souverains de la province, le nomma cadi Muhammad BOUSSO avec qui il restera d'ailleurs au Saloum. Entre-temps Cheikh Ahmadou BAMBA avait eu la douleur de perdre sa vertueuse mère, âgée tout juste d'une trentaine d'années, résidant alors dans le village de Porokhane (Saloum) où elle fut inhumée. Ayant retrouvé les siens, le jeune Ahmadou eut pendant les années suivantes l'occasion de côtoyer les «grands» hommes de cette période fréquentant alors la demeure de son père, mais aussi celle d'assister à des évènements dramatiques et à des bouleversements historiques majeurs qui achevèrent d'ancrer définitivement en lui l'idée d'insignifiance et de futilité de ce monde. Son comportement marqué par politesse envers les plus agés, l'obéissance à son père, la bienveillance envers ses camarades d'étude ne manquait certes pas également de frapper par son scrupule extrême, son attachement aux retraites spirituelles, au silence, à la retenues, à tout ce qui en un mot, préfigurait déjà l'extraordinaire ascèse qui, plus tard, déroutera tous les esprits. Aux avances émerveillées des Damels et autres personnalités, l'adolescent Ahmadou opposait invariablement un refus toujours poli mais net que son entourage jugeait inexplicable. Sa supériorité intellectuelle se manifestait également par une rapide acquisition des connaissances et une capacité de rétention hors du commun; aptitudes qui lui permirent d'achever assez rapidement l'apprentissage déjà entamé du Coran et d'assimiler l'essentiel des sciences religieuses.

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