Essai Jeep Grand Cherokee Trackhawk V8 6.2 l HEMI 707 (2018)

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Du délire ! Voilà ce qu’on essaye aujourd’hui avec ce Jeep Grand Cherokee Trackhawk, qui est tout simplement le SUV le plus puissant du marché, devant le Lamborghini Urus et autres Bentley Bentayga. Il affiche en effet 707 ch, tirés d’un V8 6,2 l à compresseur, le même que celui qui anime la Dodge Challenger Hellcat. Les 4 roues motrices sont de rigueur pour faire passer la cavalerie au sol via une boîte automatique à 8 rapports. Trackhawk signifie littéralement le faucon de la piste, à ne pas confondre avec Trailhawk, une autre version du Grand Cherokee qui lui est une version extrême pour le franchissement. Le Trackhawk se reconnaît à sa face avant plus agressive, à des ouïes sur le capot qui sont des extracteurs de chaleur et non des prise d’air, ou encore aux passages de roues couleur carrosserie et aux 4 sorties de pots sur fond noir.

L’intérieur est plutôt sage en regard de la fiche technique, même si quelques détails mettent la puce à l’oreille comme le compteur de vitesse gradué jusqu’à 320 km/h ! Autre spécificité, la molette centrale sert à régler les modes de conduite, de snow à track, et un mode personnalisable permet de régler plusieurs paramètres individuellement. Les sièges ont droit à un gauffrage spécifique et les inserts carbone mettent dans l’ambiance. Le cuir sur la planche de bord est de série et l’équipement très complet inclut pas mal d’aides à la conduite. Petite touche d’humour : une touche eco orne la console centrale… A l’arrière, rien de spécial pour les passagers comme pour les bagages qui reçoivent le même traitement que dans les autres Grand Cherokee.

Ce Jeep Grand Cherokee Trackhawk, c’est avant tout un moteur avec une sonorité dont vous fait profiter… Il y a du monde ! Avec 6,2 l et 868 Nm de couple, il est plein partout, de 1500 à 6000 tours, ça pousse tout le temps sans problème. En performances, on a mesuré 4 secondes pour le 0 à 100 km/h, un tout petit peu moins bien qu’annoncé mais ça reste très vite et pas mal de 911 font moins bien que ça. On est à un peu plus de 22 secondes au 1000 mètres départ arrêté : absolument fantastique pour un engin qui fait quand même 2,5 tonnes. Avec ce Grand Cherokee, vous laisserez pas mal de monde derrière vous. En châssis, ça se complique un peu. Autant le dire tout de suite, ce Trackhawk, malgré les modifications comme les renforts châssis ou les amortisseurs Bilstein, et même s’il est meilleur que les autres Grand Cherokee dont le SRT8, heureusement car il y a pas mal de puissance en plus, malgré tout donc il est nettement moins efficace qu’un Porsche Cayenne ou qu’un X5 M de la précédente génération. Dès que la chaussée est un peu difficile, l’amortissement n’est pas très bien contrôlé, la voiture en perte d’adhérence. La boîte, dans son mode le plus rapide, se montre brutale mais pas très rapide pour autant. En direction, on n’a pas beaucoup de feeling, c’est dommage. Malgré tout, par rapport aux références, même si c’est moins bien pour la partie châssis, ce n’est quand même pas complètement ridicule. Il y a de quoi s’amuser : les petites routes ne sont clairement pas son dada, mais sur autoroute et sur grandes courbes, vous laisserez pas mal de monde derrière avec un son et un côté folklorique assez amusant.

Côté budget, donnons quelques chiffres : 385 g/km de CO2 engendrent évidemment le malus maximum de 10500 € mais sont à comparer aux 301 grammes du Bentayga W12 ou aux 305 grammes de l’Urus. Les 70 CV fiscaux sont également assez spectaculaires. Tout ça pour dire que ça consomme beaucoup, mais à notre grande surprise, moins que le SRT 8 selon nos mesures. Quant aux 120000 € demandés, ils font passer ce Grand Cherokee pour une bonne affaire, imbattable en termes de rapport puissance/prix.

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