Djafne Histoire de Domoni

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Domoni est la seconde ville la plus peuplée, avec 14 500 habitants, de l'île comorienne d'Anjouan. Située sur la côte est de l'île, elle a été dès le XVe siècle un important centre d'échanges avec l'Afrique et l'Orient.

Elle abrite une importante communauté dite Chiraziens, descendants de l'aristocratie sunnite persane ayant fuit la ville de Chiraz entre le 14ème et le 18ème siècle .


Aux environs de 1500 est fondé le sultanat de Ndzuwani, qui englobe toute l'île.

L'île devient protectorat français en 1886.

En 1891, une révolution des paysans pauvres et des esclaves menace très sérieusement la domination de la France : les Français évacuent lîle avant de la reconquérir au prix dune expédition militaire[1].

En 1912, la France annexe les îles des Comores. Anjouan devient alors une colonie française, puis un territoire d'outre-mer (TOM).

Par le référendum du 22 décembre 1974, Anjouan choisit l'indépendance vis-à-vis de la France (à l'inverse de Mayotte) et son intégration dans la nouvelle République fédérale islamique des Comores (RFIC). En 1974, les Anjouanais se prononcent à 99,5% contre le maintien du statut de TOM de la République française (soit 42 voix pour le maintien).

Depuis l'indépendance, l'archipel subit de nombreux troubles et ne parvient pas à trouver le chemin de la démocratie. Il fait l'objet de coups d'État violents et de prises de main expéditives, soutenues au passage par des mercenaires comme le Français Bob Denard, ultérieurement arrêté et condamné par la France.

En 1997, Anjouan et Mohéli proclament unilatéralement leur indépendance de la RFI des Comores. Cette tentative de sécession entraîne un embargo mené par la RFIC et l'OUA (qui s'avère par la suite dramatique pour la population).

Dans la foulée, l'île demande aussi son rattachement politique à la France. Ainsi, le drapeau tricolore est hissé et la Marseillaise chantée.

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