🔆 Salut les Yogis ! 🔆
Tout au long de cette séance de Yoga, nous utiliserons le Prânâyâma (la respiration) pour apaiser le mental et soulager le corps à la fin de la journée.
Nous commencerons par la pratique de Vissama Vrtti Prânâyâma, assis sur un support. Cette respiration permet d’apaiser le mental. Nous passerons ensuite aux postures avec des âsana (postures) doux : rotation des épaules, variation du Chat/Vache, variation douce de Malâsana, Prasaritta Padottanâsana, Parvottanâsana, puis nous repasserons au sol pour soulager les jambes, le dos et le système nerveux avec une variation de Shalabâsana (la Sauterelle) et de Viparita Karani (la Chandelle).
Nous terminerons la séance avec une relaxation où je vous chanterai un Mantra en l’honneur de Shiva, le dieu des yogin, qui symbolise la transmission du Yoga mais aussi la pure conscience.
Voici les paroles du Mantra en Sanskrit et en français :
“Om Namah Shivāya Gurave
Je célèbre Shiva, sous la forme de l’enseignant
Sat Citt Ānanda Mūrtaye
Sous la forme de la Connaissance, de la Conscience et de la Joie pure
Nishprapanchāya Shāntāya
Toujours présent et plein de paix
Niralambāya Tejase
Complètement libre, resplendissant”
Crédits :
Musique Josh WoodWard - https://www.joshwoodward.com/
🔸🔶 Pourquoi la respiration aide à calmer le mental ? 🔶🔸
Notre corps est régi par deux système nerveux : le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. Le premier est responsable de notre capacité à répondre à un stress, le stress étant compris ici, non pas comme quelque chose de forcément négatif, mais comme un stimulus qui peut être très varié (activité physique, effort cognitif, peur…). Lorsque le système nerveux sympathique, qu’on appelle aussi parfois la réponse de peur/fuite, est activé, des hormones telles que l’adrénaline et la noradrénaline sont diffusées dans le corps. Ces hormones ont pour effet d’augmenter le rythme cardiaque, de freiner la digestion, d’augmenter la sudation et l’acuité visuelle etc.
Le système nerveux parasympathique est plus ou moins antagoniste du système nerveux sympathique (il se met en marche quand l’autre est en veille), même si les choses ne sont pas aussi simples que ça ! Le système nerveux parasympathique régit le “tout va bien, je peux me détendre” de notre corps. Lorsqu’il est “stimulé”, c’est une hormone appelée acétylcholine qui est relâchée dans différentes parties du corps. Cette hormone permet de mettre en branle la digestion mais joue également un rôle important dans la sexualité.
Le stress, ou stimulus extérieur, est tout à fait normal et naturel. En effet, il y a fort fort longtemps, ces stimulations arrivaient de temps à autres (lors de la chasse au mammouth par exemple) mais étaient de courte durée. Toutefois, avec notre mode de vie actuel, le stress devient quotidien. Or notre corps n’est pas fait pour fonctionner sous un stress permanent ! C’est pour cette raison que l’on peut parfois faire l’expérience de problèmes gastriques ou sexuels lorsqu’on souffre de stress chronique.
La respiration joue un grand rôle dans ce processus. Lorsque notre respiration est saccadée, courte, qu’elle est superficielle, nous envoyons à notre corps le message : je suis stressé.e. Lorsqu’au contraire, la respiration est profonde et calme, lorsqu’on utilise la respiration abdominale en massant bien le ventre et les organes internes avec le diaphragme, on envoie le message au corps que “tout va bien”, et que le système nerveux parasympathique peut se mettre en branle. Ceci dit, il ne s’agit pas non plus d’activer en permanence ce dernier! L’action fait aussi partie de la vie et comme je l’écrivais plus haut, les deux systèmes nerveux travaillent parfois ensemble (notamment dans l’activité sexuelle). Il est donc intéressant d’activer alternativement ces deux systèmes nerveux !
C’est d’ailleurs ce que j’appelle l’effet “kiss/cool” du Yoga : avec les postures on créé un stress dans le corps, avec le prânâyâma, la méditation et la relaxation, on implique la détente. Et c’est notamment pour cette raison que l’on se sent si bien après un cours de Yoga !
Il est par ailleurs possible de “jouer” avec ces deux derniers. En effet, lorsqu’on insiste sur l’inspiration, on va apporter plus d’oxygène au corps et stimuler le cœur, cela permet de légèrement stimuler le système nerveux sympathique et donc de se donner un peu d’énergie ! Lorsqu’on insiste plus sur l’expiration, c’est le contraire qui se produit : on incite le cœur à battre moins vite et donc le système nerveux à se “calmer”. On peut ainsi utiliser ces subtilités avec notre prânâyâma en insistant légèrement sur l’une ou sur l’autre en fonction de l’effet recherché. C’est une petite astuce que vous pouvez utiliser pendant vos méditations : si vous sentez que vous êtes sur le point de vous endormir, insistez légèrement sur les inspirations; si vous êtes trop nerveux.se, insistez plutôt sur les expirations !
Namaste !
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