Dalida, Alemanha 1981
Je ne rêve plus,
Je ne fume plus,
Je n'ai même plus d'histoire,
Je suis sale sans toi,
Je suis laide sans toi,
Comme une orpheline dans un dortoir,
Je n'ai plus envie de vivre ma vie,
Ma vie cesse quand tu pars,
Je n'ai plus de vie et même mon lit,
Se transforme en quai de gare,
Quand tu t'en vas.
Je suis malade,
Complètement malade,
Comme quand ma mère sortait le soir,
Et qu'elle me laissait seule avec mon désespoir,
Je suis malade,
Parfaitement malade,
T'arrives on ne sait jamais quand,
Tu pars on ne sait jamais où,
Et ça va faire bientôt deux ans,
Que tu t'en fous.
Comme à un rocher,
Comme à un péché,
Je suis accroché à toi,
Je suis fatiguée,
Je suis épuisée,
De faire semblant d'être heureuse,
Quand ils sont là,
Je bois toutes les nuits,
Mais tous les whiskies,
Pour moi ont le même goût,
Et tous les bateaux portent ton drapeau,
Je ne sais plus où aller tu es partout.
Je suis malade,
Complètement malade,
Je verse mon sang dans ton corps,
Et je suis comme un oiseau mort,
Quand toi tu dors,
Je suis malade,
Parfaitement malade,
Tu m'as privé de tous mes chants,
Tu m'as vidé de tous mes mots,
Pourtant moi j'avais du talent avant ta peau.
Cet amour me tue,
Si ça continue,
Je crèverai seul avec moi,
Près de ma radio,
Comme un gosse idiot,
En écoutant ma propre voix qui chantera.
Je suis malade,
Complètement malade,
Comme quand ma mère sortait le soir,
Et qu'elle me laissait seule avec mon désespoir,
Je suis malade,
C 'est ça, je suis malade,
Tu m'as privé de tous mes chants,
Tu m'as vidé de tous mes mots,
Et j'ai le coeur complètement malade,
Cerné de barricades,
T'entends je suis malade.
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