COMMENT POSER UNE PALISSADE EN BAMBOU : TOUS LES DÉTAILS PRATIQUES (Jardiner ça fait du bien N°41)

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NewsJardinTV a le plaisir de vous proposer le numéro 41 de « Jardiner, ça fait du bien ! », la « petite émission familiale » présentée par notre rédacteur en chef Patrick Mioulane, mise en images par la « Petite Jardinière », Nicole et tournée dans leur petit jardin en Essonne.
Cette vidéo a été tournée en plein hiver. Elle consiste à remplacer une palissade en bambou datant de 25 ans et désormais très fragilisée, par une clôture de style similaire.
Le travail commence par le démontage qui doit être effectué avec délicatesse pour ne pas abîmer les éléments structurels du jardin. L’ensemble des éléments éliminés étant biodégradables, ils seront broyés, puis compostés.
Le sol est nettoyé grossièrement afin de pouvoir signaler l’emplacement des futurs poteaux à l’aide d’une bombe de marquage.
On casse les fondations des anciens poteaux de avec un marteau piqueur et une barre à mine. La future clôture sera maintenue par des poteaux en bambou naturel de 10 cm de diamètre et 2 m de long. Ils vont être scellés dans des trous de 20 cm de profondeur.
La palissade en lattes de demi-bambous sera posée sur une armature constituée de deux chevrons en épicéa de 63 mm d’épaisseur et 75 mm de haut, insérés à angle droit dans les parties inférieures et supérieures des poteaux. Ces chevrons sont emboîtés dans une mortaise creusée dans le poteau en bambou.
Une fois les renforts mis en place, ils sont fixés avec des vis inox et le niveau est contrôlé tant sur le plan horizontal que vertical.
Chaque poteau est scellé dans un bloc de béton, mélange de ciment, gravier et sable. Nous avons choisi un produit prêt à mélanger, dosé à 350 kg/m3, conçu pour le scellement.
Quatre vis placées sur deux niveaux sont enfoncées à moitié de leur longueur à la base de chaque poteau, elles vont accrocher le béton pour assurer une parfaite assise. Le trou est rempli avec le béton qui est légèrement tassé avec une baguette en bois.
À chaque étape du scellement des poteaux, les niveaux sont soigneusement contrôlés.
Toute la structure est posée au fur et à mesure, les éléments de renforts ayant été numérotés afin de s’adapter à un panneau précis. En effet, de légères variations de dimensions étant fréquentes, vu que les lattes sont en matériau naturel.
Il est indispensable de réaliser des avant-trous avec un forêt fin pour ne pas risquer de faire éclater la structure ligneuse dure mais cassante du bambou, dont la tige n’est pleine qu’au niveau des nœuds.
On perce un trou sous chaque assemblage poteau et traverse, afin de pouvoir noyer toute la partie creuse dans de la mousse expansive polyuréthane (Purlogic Streetfighter). Elle est injectée à l’aide d’un pistolet adapté que propose la marque du produit.
La mousse va éviter les infiltrations d’eau qui entraîneraient une dégradation rapide du matériau naturel. Elle constitue aussi un excellent isolant acoustique.
Les excès de mousse polyuréthane qui ont coulé sur les parties visibles de la clôture sont éliminés lorsqu’ils sont assez consistants mais pas encore secs. On coupe le plus gros avec un cutter.
Pour effacer les taches superficielles de faible épaisseur, nous avons utilisé le pistolet qui a servi pour l’injection, mais cette fois il est relié à une bombe de nettoyant à base d’acétone qui dissout rapidement toutes les traces de mousse.
Les panneaux occultants qui mesurent 90 cm de large et 1,80 m de haut, sont constitués de 12 ou 13 demi-bambous ayant une teinte naturelle jaune paille.
Les lattes sont reliées avec la fameuse cordelette traditionnelle japonaise appelée Shuronawa, qui est fabriquée en fibre de coco teintée à l’encre de Chine.
Les panneaux sont à la fois rigides et légers (12 kg). Grâce à une soigneuse préparation en amont où toutes les mesures ont été prises, la mise en place s’effectue sans problème, les renforts se trouvant au niveau des attaches en corde.
Il n’y a plus qu’à poser des vis entre les lames de bambous sur la barrette sur laquelle s’attache la cordelette, pour obtenir une fixation solide et discrète du panneau.
Cela fait trois ans et demi que la clôture a été posée, et son aspect actuel n’a pas varié, la teinte conservant un bel aspect naturel et aucune lame n’ayant bougé.
Ce minuscule espace tout en longueur a été aménagé dans un style inspiré du jardin japonais car rien ne s’y prête mieux pour décorer un couloir ombragé comme c’est le cas ici.

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