Essai Peugeot 2008 1.2 VTi 82 ETG5 Allure 2014

Le 2008 est le petit SUV de la gamme Peugeot, concurrent des Renault Captur et Nissan Juke. Comme le Captur, il est uniquement disponible en 2 roues motrices. Basé techniquement sur la 208, il en reprend partiellement les mécaniques et commence en essence avec le petit 3 cylindres de 1,2 l et 82 chevaux. Depuis fin 2013, ce bloc est disponible avec la boîte ETG5 à embrayage piloté, héritière de la fameuse BMP. Tous les 2008 ont droit en série aux feux avant diurnes à LED mais notre modèle d'essai en finition supérieure Allure se distingue par des jantes alliage ou des rétroviseurs chromés.

A l'intérieur, on retrouve la position de conduite particulière de la 208 avec le petit volant placé bas et les compteurs en hauteur. La qualité de présentation plus flatteuse que celle des Captur ou Juke. L'écran central est de série mais il faut recourir aux options pour qu'il embarque le GPS. L'ergonomie est assez bonne malgré un manque de réactivité de l'écran. A l'arrière, l'espace est suffisant pour deux adultes et on remarquera l'effort de décoration dans le ciel de pavillon. Le coffre est un peu moins généreux que celui du Captur, mais son seuil de chargement est plus bas.

Contact et bonne surprise avec la sonorité du 3 cylindres qui s'avère bien étouffée par l'insonorisation. Le petit 1,2 l est suffisant en ville et ne s'en tire pas trop mal sur route tant que vous n'êtes pas pressé. La boîte ETG5 convient à une conduite coulée, mais devient agaçante dès qu'on accélère le rythme malgré quelques progrès par rapport à la BMP. Le meilleur atout de ce 2008 reste son châssis remarquable par son agilité, surtout pour un SUV, tout en préservant le confort. Le roulis est bien maîtrisé et finalement le moteur semble sous-dimensionné pour les capacités routières de la voiture.

Peugeot a le mérite de proposer un équivalent de boîte automatique sur un engin à vocation plutôt citadine. Par rapport à la boîte à double embrayage EDC du Renault Captur, cette ETG5 fait pâle figure. Mais pour une conduite coulée, on finit par s'y habituer. Le point fort de cette boîte vient de son faible surcoût par rapport à la boîte manuelle, à savoir 900 €, alors que la boîte EDC de Renault est facturée 1400 €. Autre atout non négligeable : elle se montre plus sobre que la boîte manuelle et permet à ce 2008 essence de passer sous la barre des 100g/km de CO2 : chapeau !