Orlande de Lassus (1532-1594) Psalmi Davidis poenitentiales.
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I. Domine ne in furore tuo... Miserere (00:00) ensemble, consort
II. Beati quorum remissae sunt (13:12) ensemble
III. Domine ne in furore tuo... Quoniam (32:31) ensemble, consort
IV. Miserere mei Deus (57:16) ensemble, consort
V. Domine exaudi orationem meam: et clamor meus (1:19:56) ensemble, consort
VI. De profundis clamavi ad te Domine (1:43:01) ensemble
VII. Domine exaudi orationem meam.. auribus percipe (1:52:10) ensemble, consort
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The Hilliard Ensemble
David James countertenor I-VII
Michael Chance countertenor I-IV, VI, Vll
Rogers Covey-Crump tenor I-VII
John Potter tenor I-Vll
Leigh Nixon tenor 1-111, v-V11
Philip cave tenor 1, Vll
Charles Daniels tenor I, VIl
Paul Hillier baritone I-Vll
Gordon Jones baritone I, VIl David Beavan bass 1, IV-Vll
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Kees Boeke Consort
Kees Boeke viola da 1, 111, V, Vll
Charles Medlam viola da gamba 1, 111, V, Vll
Bruce Dickey cornett 1, 111, V, Vll
Charles Toet tenor trombone 1, 111, V, Vll
Richard Lister bass trombone 1, 111, V, Vll
Stephen Stubbs theorbo I, Ill-V, VIl
John Toll organ IV, Vll
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Recorded in 1985, at Cambridge
New mastering in 2020 by AB for CMRR
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COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ
Les psaumes pénitentiels occupent une place importante dans le rituel chrétien depuis au moins le VIe siècle. Etant donné qu'ils sont au nombre de sept, on les a associés avec les jours de la semaine et avec les sept moyens d'obtenir l'absolution : le baptême, le martyr, l'aumône, le pardon, le prêche, l'amour du prochain et la pénitence. Le fait que le duc Albrecht se réserva les Psaumes Pénitentiels pour son propre usage prouve la haute considération qu'il portait à Lassus. Il témoigna également de son estime en lui versant d'importantes sommes d'argent. En 1563, le peintre Hans Mielich reçu la commande d'un livre de choeur richement enluminé pour ces compositions. Il y travailla pendant plusieurs années, réalisant des volumes d'une splendeur extraordinaire, et toute l'entreprise embrassa la musique, la théologie, les études humanistes, la peinture, la calligraphie et la reliure. Ce monumental livre de prières et livre d'heures était l'un des joyaux les plus précieux de la bibliothèque ducale. Près de soixante ans après que Mielich ait achevé son oeuvre, l'approche de l'armée suédoise fit que l'on envoya ces volumes à la forteresse de Werfen à Salzbourg pour y être à l'abri. On les considéra alors comme de simples curiosités. Ils furent mis au mont-de-piété vers 1700, puis on les oublia complètement. On ne les retrouva plus ou moins par hasard que dans les années 1750, et ils se trouvent aujourd'hui à la Bibliothèque d'état de Bavière.
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Pendant que l'on préparait les volumes, Lassus fit savoir discrètement que certaines oeuvres étaient réservées au duc, et un tel mystère aiguisa la curiosité. Lassus ne fut pas seulement particulièrement prolifique, mais il eut également à coeur la promotion de ses oeuvres par le moyen alors nouveau de la musique imprimée, aussi tout secret lui était une entrave. Cependant, la non-publication de certaines pièces leur conféra du moins une certaine notoriété, et comme les splendides volumes étaient montres à certains visiteurs privilégiés, leur célébrité ne fit que s'accroître.
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On peut estimer qu'il n'était pas dans l'intention de Lassus de concevoir les sept psaumes comme formant une oeuvre cyclique, mais dans la mesure où ils sont écrits en suivant l'ordre des quatre modes traditionnels de la liturgie, ils sont néanmoins composés de manière cyclique. En d'autres termes, le premier est écrit dans le mode dorien, le deuxième dans le mode dorien transposé en sol, le troisième et le quatrième dans le mode phrygien, le cinquième et le sixième dans le mode lydien, et le septième dans le mode mixolydien. Cette succession produit un déséquilibre à l'intérieur du cycle que Lassus atténue en combinant deux autres psaumes afin de former une conclusion. Cependant, bien que cette conclusion soit également dans le mode mixolydien et rétablisse ainsi la symétrie tonale, elle n'appartient pas véritablement aux Psaumes Pénitentiels. De ce fait, on ne la joue généralement pas en concert, et elle ne figure pas dans le présent enregistrement.
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Early Music : Gregorian Chants, Renaissance Music.. PLAYLIST (reference recordings) : • Early Music : Gregorian Chants, Renai...
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