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Des blessures et des blessures de ce passé récent, un passé composé à la fois du présent qui se prolonge impitoyablement dans le futur. Ce présent qui remet en cause tout en moi, au point de ne pouvoir écrire. Je peux ainsi quitter la feuille blanche, la main s'interdisant à toute écriture.
Cependant, prenant mon courage à deux mains, à répétitions et à long terme, me voici enfin entamant cette première page. Mais pourrais-je la terminer?
Oui! Sûrement, je vais donc écrire tout en espérant que chaque page finie m'inciterait a écrire la suivante. Et voilà qu'après déjà quelques phrases, défilent en moi une infinité d'autres. Et après cette page, toute une succession d'autres. Des images insoutenables de mes moments difficiles et tout un cortège des plus horribles plaies de l'humanité jaillissent devant mes yeux. Je sens qu'il me faut une grande patience ne serait-ce que pour enchaîner tant d'évènements vécus. Mais en fin de compte, me voilà pris dans l'engrenage de l'écrit. Je sens la passion me nourrir et m'alimenter par chacun des mots que je transcris courageusement à partir de ma mémoire censurée. Une mémoire longtemps obscure mais qui demeure notoire et fière de pouvoir se pencher sur la réalité. Elle est là pour me délivrer de la cachette de mes douleurs.
L'engrenage de l'écrit est d'une part un inégalable bonheur pour moi de me retrouver disponible à écrire, quand l'inspiration me prend. Alors là, je m'y nourris, je m'y désaltère. D'autre part, je me sens hors de moi et pas du tout dans ma peau quand celle-ci me prend et que je lui fasse volte face par manque de temps. Ce dernier étant plutôt consacré aux fréquents évènements cruciaux de ma bouleversante et éprouvante vie. Je me vois alors coupable de n'avoir pas été au rendez-vous avec ce que je vénère le plus.

C'est à partir de là que j'ai assimilé que c'est très difficile de courir deux lièvres à la fois. Je me retrouve entre l'enclume et le marteau à chaque fois que je me force à être au four et au moulin.
Mais quand la chance d'écrire s'offre à moi, entre murmurer et hurler, je crie et j'écris simultanément.
Ce que j'écris est le pourquoi mener indéfiniment une vie que l'on nous a rendue dépourvue de nos droits les plus élémentaires et rudimentaires.
Ce que je crie, c'est le comment supporter, sans cesse, les contrastes, les diamétralement opposés d'une vie où l'on ne cherche portant que le strict minimum.

Ainsi j'écris, je crie le désespoir et le mal de vie dans tous les domaines dans mon propre pays gagné par une crise sociale galopante donnant ainsi privilège à tous les fléaux et surtout offrant des portes grandes ouvertes à un terrorisme aveugle et sans pitié ni merci. En même-temps, les gens qui ont créé volontairement cette situation désastreuse projetaient merveilleusement l'anéantissement de notre culture et l'assombrissement de nos printemps...berbères.

Je crie l'amour et la liberté que l'on m'a enlevés!
J'écris les misères, les injustices que l'on m'inflige à la place.
Ainsi désemparé, je ne retrouve que misères et injustices.
Ô amour! Ô liberté!
Vous devriez m'exister, vous ne me l'êtes pas!
Ô misères! Ô injustices!
Vous ne devriez pas me ronger, vous le faites!

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