Ali Bongo : "L’opposition ne parle que de mon acte de naissance"

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Alors que l’élection présidentielle au Gabon se tient samedi, France 24 reçoit Ali Bongo Ondimba, président sortant et candidat à un second septennat.
"Je suis à nouveau candidat à la présidentielle car je suis très motivé, en bonne santé et surtout j’ai une ambition pour mon pays et pour mes compatriotes", déclare Ali Bongo dans un entretien accordé à France 24 à Tchibanga, dans le sud-ouest du Gabon. "Nous avons commencé des changements importants, mais je veux aller plus loin, surtout dans le secteur de l’éducation, de la formation professionnelle et du système de santé."
"La rupture, le vrai changement, c’est moi qui peut l’assumer", poursuit le président sortant, élu à la tête du Gabon en août 2009, au lendemain du décès de son père Omar Bongo, qui a tenu les rênes du pouvoir pendant 41 ans.
"Boules puantes"
Face aux accusations récurrentes de ses détracteurs, qui mettent en doute sa nationalité et sa filiation, Ali Bongo botte en touche. "Je suis bien celui que je prétends être. Pour le reste, il ne s’agit que de boules puantes, selon l’expression de Georges Pompidou."
En 2014, le journaliste français Pierre Péan avait affirmé qu'Ali Bongo avait falsifié son acte de naissance et que le chef de l'État était un enfant nigérian adopté par Omar Bongo pendant la guerre du Biafra, à la fin des années 1960. Les opposants d'Ali Bongo se sont emparés de cette thèse pour contester l'éligibilité du président sortant sur la base de la Constitution, selon laquelle il fallait être né gabonais pour pouvoir briguer la magistrature suprême.
"L’opposition manque d’idée et de créativité, elle est en plein paralysie intellectuelle et n’a rien d’autre à faire que de parler de mon acte de naissance, plutôt que de présenter un vrai projet de société aux Gabonais !", fustige le candidat à un second mandat.
Alors qu’Ali Bongo est défié à la présidentielle de samedi 27 août par Jean Ping, 73 ans, qui promet de "libérer le Gabon de la dictature", le président sortant promet d’accepter le verdict des urnes.
"Je n’irai pas dans la rue pour contester. Si les élections sont libres, et transparentes, j’accepterai le résultat. Mais je suis optimiste. J’ai un bilan et je suis déterminé à gagner ces élections. Je pense que je suis en pole position."
►► À voir sur France 24, entretien avec Jean Ping, candidat à la présidentielle gabonaise.

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